1. La rencontre


    Datte: 16/11/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, cadeau, caférestau, amour, fsoumise, hdomine, noculotte, BDSM / Fétichisme fdanus, jeu, init, Auteur: Bruno, le conteur, Source: Revebebe

    ... langue m’envahit. Nous échangeons un ardent baiser.
    
    Je glisse légèrement le long de son corps et j’empoigne son vit, toujours dressé. Je donne un rapide coup de langue sur le gland et recueille le liquide suintant de son méat.
    
    — Humm… vous avez bon goût.
    — Vous aussi, votre chatte est délicieuse.
    
    C’était la première fois que j’entends ce qualificatif pour mon sexe.
    
    — Vous n’avez rien eu… Je vais m’occuper de vous, réponds-je en l’embouchant.
    — Attendez, je préfère un plaisir partagé. Laissez-moi un instant, je vais vous protéger.
    
    Son préservatif enfilé, il s’allonge sur moi. Son membre s’introduit dans ma grotte ; il commence à aller et venir doucement. Les vagues de chaleur remontent de mon vagin. J’approche son visage et je l’embrasse goulûment. Nos langues se nouent et se dénouent convulsivement.
    
    Le tempo s’accélère, je lâche sa tête et je plante mes ongles dans son dos. Encore quelques allers et retours, il se raidit…
    
    … et soudain, son et lumière, puis plus rien : la petite mort !
    
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    La sonnerie du réveil me tire de mon sommeil ; je m’étire comme une chatte repue. Je tends le bras vers le côté gauche du lit : personne.
    
    Sur le plan de travail de la cuisine, un papier avec ces simples mots :
    
    Les larmes me montent aux yeux : ainsi je ne suis qu’une passade d’un soir, un coup vite fait.
    
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    Rouge
    
    Une semaine passe, sans nouvelles, triste comme un ciel de novembre. Avec tristesse, ...
    ... je me fais à l’idée que ce court moment hors du temps ne se renouvellera plus.
    
    Arrive un deuxième vendredi sans signe de vie. Je suis dans l’arrière-boutique pour ranger ma commande quand la sonnerie de l’entrée du magasin retentit.
    
    — Attendez une minute, j’arrive.
    — J’attendrai l’éternité, s’il le faut.
    
    Je laisse tomber ma boîte et je cours dans la boutique.
    
    Il est là ! Je manque de lui sauter au cou, mais je me bloque et lui tends la main.
    
    — Hélène, nous pouvons quand même nous faire la bise…
    
    Je m’approche de lui et, au moment de poser mes lèvres sur sa joue, je me colle à lui, le souffle court. Mes formes se moulent à son corps. Mes lèvres glissent de sa joue à sa bouche. Ma langue force ses lèvres et se noue à la sienne. Il m’enlace aussi ; sa main droite glisse doucement et s’arrête sur mon cul. Elle y reste une seconde, puis remonte.
    
    — Monsieur, laissez cette main où elle était ! lui murmuré-je.
    
    Et pour être sûre d’être bien comprise, j’ajoute :
    
    — Remettez cette main sur mes fesses : elles adorent ça.
    
    Deux anges passent… puis nos corps se désunissent.
    
    — Puis-je vous inviter à dîner samedi soir, après la fermeture ?
    — Oh oui, bien sûr !
    — Je passe vous prendre à votre appartement… Resto chinois ou traditionnel ?
    — Italien, s’il vous plaît.
    — Ça marche.
    
    Une cliente entre, mettant fin à cet instant hors du temps. Pierre passe la porte, se retourne.
    
    — À samedi, alors.
    
    Il s’éloigne, me laissant émue comme une ...
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