1. La rencontre


    Datte: 16/11/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, cadeau, caférestau, amour, fsoumise, hdomine, noculotte, BDSM / Fétichisme fdanus, jeu, init, Auteur: Bruno, le conteur, Source: Revebebe

    Récit d’Hélène
    
    On ne peut pas me qualifier de canon, mais je ne porte pas si mal ma cinquantaine.
    
    Je ne suis pas grosse, mais je suis loin d’être une maigrichonne. Je suis de taille moyenne, un mètre soixante-dix, avec talons. J’ai un beau postérieur, mes culottes font au moins 46, si ce n’est 48. Mais ma taille est marquée. Ma poitrine est à l’unisson, opulente, sans être imposante, et malgré mon âge elle est restée ferme. Ma cuisse est charnue.
    
    En résumé, j’ai les formes d’un violoncelle.
    
    Mon visage est ovale, avec des traits doux, légèrement empâté, avec un petit début de double menton. Ma chevelure sombre descend aux épaules. J’ai des yeux bruns, soulignés par un début de poches, des sourcils réguliers, avec un regard doux. Ma bouche est petite, mais bien ourlée. J’accentue le dessin de ses lèvres avec un rouge léger.
    
    Bref, ni belle, ni laide, comme tout le monde, sans charme particulier
    
    Enfin c’est ce que je croyais.
    
    Depuis mon divorce, je me consacre uniquement à ma mercerie.
    
    Comme tous les mercredis, je suis en train de ranger mes racks de bobines de fils quand celui qui deviendra mon Pierre entre dans ma boutique.
    
    — Puis-je vous aider ?
    — Bonjour, Madame ; avez-vous de la colle à tissu ?
    — Oui, pour quel usage ?
    — Il faut que je raccourcisse des rideaux… et je ne sais pas me servir d’une machine à coudre.
    — Vous savez vous servir d’un fer à repasser ?
    — Quand même, je repasse mes chemises depuis mes quatorze ans.
    — Madame votre mère ...
    ... vous a bien éduqué.
    — On va faire avec… si vous m’expliquez.
    
    Je me dirige vers le rayonnage. Mais au passage, ma hanche de dondon – comme disait mon mari – accroche un portant qui pousse une boîte en carton qui commence à glisser. Pour essayer de la retenir, je pivote, mais je trébuche. Mon client essaye de me rattraper, mais je le bouscule et je l’entraîne dans ma chute, ou plutôt sous ma chute. Et me voici à moitié étalée sur le dos, avec mon client comme coussin amortisseur.
    
    En me relevant, mon mouvement m’amène contre lui, quasiment le nez dans son cou. Il sent si bon… Ce n’est pas du parfum ou du déodorisant, ni même un après-rasage. Non, c’est son odeur naturelle.
    
    Un instant passe. Il se dégage doucement de mon anatomie et se relève.
    
    Galamment, il se penche vers moi, me tend la main et m’aide à me redresser. L’espace entre les rayonnages est exigu, et je me retrouve collée contre lui, poitrine contre poitrine. Je l’observe de près. À vue de nez, il a cinquante ans, le visage un peu marqué, le crâne rasé, un joli sourire, et toujours cette odeur délicieuse. En me reculant, je fais tomber les plateaux de bobines et de boutons restés en équilibre instable.
    
    — Ne bougez pas, vous allez rouler sur une de vos bobines.
    
    Il met un genou au sol pour écarter les bobines autour de mes pieds. Et fugitivement, je sens une caresse, légère comme une plume, sur mon mollet.
    
    — Voilà, vous ne risquez pas de tomber.
    
    Et, accroupi, il commence à ramasser les articles de ...
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