Olivia
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
campagne,
init,
Humour
prememois,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... vieillot qui nous emmène au berceau familial. À peine installées dans notre compartiment, nous sommes rejointes par deux garçons à peu près de notre âge. Visiblement ravis de notre compagnie, ils se présentent :
— Moi, c’est Guido ; et mon petit frère, c’est Dario.
— Enchantée, répond Olivia ; elle, c’est Élodie, et moi Olivia.
Comme d’habitude, elle mène la conversation. Leurs parents sont d’origine napolitaine ; ils sont tous deux apprentis et vont chez leur oncle qui réside dans un bourg à une quinzaine de kilomètres de chez ma grand-mère. À plusieurs reprises je sens leurs yeux me dévêtir, et je transpire un peu. Je propose donc à Olivia d’aller nous rafraîchir. Évidemment, les garçons proposent de nous accompagner, mais ma cousine refuse.
Après être parvenues à nous glisser dans le toilettes pourtant étroites, Olivia me confie :
— Pas étonnant que tu aies si chaud ! Tu devrais ôter ton soutien-gorge ! Regarde, je n’en ai pas.
Estomaquée par sa proposition, je n’ose – de peur de la froisser – lui dire qu’avec sa poitrine, elle n’en a guère besoin, alors que moi… Sans me laisser le temps de refuser, elle soulève mon débardeur et dégrafe mon soutif. Étrangement passive, je la laisse en faire glisser les bretelles, me l’ôter et l’enfouir dans son sac. Me regardant d’un air sévère, elle me lance :
— Je vois que tu as oublié mes cours de maquillage !
— Mais, par cette chaleur, ça ne va pas tenir !
— Nous arrivons dans un quart d’heure ; tu seras ...
... présentable, au moins !
Elle attrape son nécessaire et, avec application, m’enduit les lèvres de rouge carmin et les yeux de khôl. Dans le petit miroir, je me rends compte que je fais au moins trois ans de plus que mon âge ainsi, et ai un air un peu aguicheur. Lorsque nous réintégrons notre compartiment, les deux garçons émettent un sifflement admiratif. Gênée, je me tasse dans mon coin ; Olivia reprend la conversation, explique que nous allons chez notre grand-mère ; visiblement, les deux jeunes souhaiteraient nous revoir dans la semaine, car nous ne résiderons pas trop loin de chez eux…
C’est alors que, négligemment, elle se penche vers son sac pour en extraire un magazine. Je pique un violent fard : elle l’a laissé ouvert, et mon soutien-gorge s’étale à la vue des gaillards.
— C’est-y pas joli, ça, s’exclame l’aîné, en nous reluquant l’une après l’autre en s’arrêtant sur mon buste, ayant aisément deviné la propriétaire de l’objet.
— On peut toucher ?
— Le soutien ? Pourquoi pas ! répond ma perfide cousine, soulignant au passage l’ambiguïté de la question posée.
Dans un ensemble parfait, chacun saisit mon dessous par un bout. Je me tasse encore plus contre la fenêtre du train. Ils testent l’élasticité de la bretelle, et je sens leurs doigts courant sur mon épaule. Ils éprouvent l’armature de l’objet, et j’ai l’impression qu’ils me palpent les seins. Ils en caressent les bonnets, et je sens mes pointes qui se dardent sous mon débardeur. Leurs regards vont du tissu vers ...