Olivia
Datte: 16/11/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
vacances,
campagne,
init,
Humour
prememois,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... visage puis retombe inerte. La moustache et la langue d’un plombier polonais ont ouvert des vannes intimes que les queues d’une douzaine d’étudiants français n’avaient su stimuler !
Je reprends conscience, me relève sur les coudes. Piotr me regarde, souriant. Ce sourire est fatal, beau, transcendantal. J’ai honte ; son visage ruisselle de ma mouille, j’ai l’impression d’avoir fait pipi au lit tant le drap est humide. Et il me regarde toujours, souriant tendrement, de ses yeux si bleus qu’on pourrait s’y noyer. Alors avec douceur je me relève davantage, tends la main vers son sexe orgueilleusement pointé, et l’attire vers mon ventre. Il arrête l’espace d’un instant mon geste et, pointant son index vers son torse, me dit :
— Moi, Piotr.
« Ciel,me dis-je,je ne me suis même pas présentée ! » Alors, posant ma main libre sur mon torse, je lui réponds :
— Moi, Élodie.
Il a du mal à prononcer mon nom : Euloudie, Eloudie, etc., et je dois le faire répéter plusieurs fois après moi. Dès qu’il y arrive, d’une traction douce mais ferme, j’attire son sexe à l’orée de mon antre. Il se glisse en moi sans aucune difficulté malgré son imposante taille, tant je suis lubrifiée. Jamais je n’avais senti cette sensation merveilleuse d’un membre masculin glissant ainsi dans mon fourreau huilé ; mes cellules nerveuses, peut-être trop nerveuses, y frémissent tout au long de son inexorable avancée. Béatitude de sentir l’épanouissement d’être emplie. Lorsque son gland vient buter sur ...
... ma matrice et ses bourses contre mon périnée, il s’arrête, et nos regards se croisent ; nos corps se fondent l’un dans l’autre. Je ne sais où commence le mien, où finit le sien. Notre immobile imbrication me semble durer une éternité, et c’est moi, contractant mon vagin, qui lui donne l’ordre d’entreprendre la chevauchée magique.
Avec une virile puissance, il entame de profonds va-et-vient. Comme aimanté à lui, mon ventre me semble, comme une ventouse, le suivre dans ses retraits pour mieux reculer lorsqu’il s’enfonce en lui. Il accélère la cadence ; je sens à nouveau la marée gronder. Brutalement, il s’arrête, et à nouveau nous restons immobiles, encastrés l’un dans l’autre. Il alterne aux cavalcades intenses auxquelles m’avaient habituée mes précédents partenaires des phases de lenteur presque désespérante, fort nouvelles pour moi. Je le sens peu à peu se cabrer ; je lui crie :
— Oui, oui, inonde-moi de ton jus…
Piotr devine le sens de mes supplications et se déverse en moi en puissants jets de foutre qui déclenche mon orgasme. Je suis une femme normale, je suis une femme comblée, je suis une femme heureuse. Et je m’assoupis d’un bien-être béat dans les bras de mon nouveau et premier vrai amant.
Lorsque je reprends conscience quelques instants plus tard, je suis affreusement seule sur le champ de bataille qui traduit nos émois. Les draps sont tout froissés, nos humeurs mêlées aux odeurs entêtantes font des taches grossières. Je remets un semblant d’ordre dans ...