1. Alphonsine


    Datte: 15/11/2018, Catégories: fh, ff, grosseins, taille, Oral pénétratio, Auteur: Analphabetix, Source: Revebebe

    ... A quoi tu penses ? T’es amoureux ? Je te demandais ce que t’avais prévu pour ce soir ? Tu sors avec Julie ?
    
    Il fallut d’abord que je fasse un effort surhumain pour déchiffrer ce qu’il était en train de me dire.
    
    — Non, elle dîne chez ses parents, elle passe tout le week-end chez eux. Enfin, je crois…
    
    Et, en même temps, cela me donnait des idées : «Mais voyons, mais bien sûr, c’est l’occasion rêvée. Elle va rester dormir chez ses vieux. Du coup, pas besoin de mentir, je vais pouvoir aller faire toutes mes petites affaires en douce.».
    
    — Dis, vieux, t’as pas envie qu’on se fasse une boîte ou un cinoche ?
    
    J’ai décliné l’invitation, j’avais, de mon côté, me semble-t-il, beaucoup mieux à faire. Je me suis trouvé une excuse, un vieux prétexte bidon. J’étais, paraît-il, fatigué, j’avais besoin de me ressourcer, d’une bonne longue nuit de sommeil.
    
    J’ai pris un bus direct pour la banlieue est, au delà des gares, vers les quartiers ouvriers. L’immeuble était délabré, lépreux et insalubre. Il y avait quatre ou cinq types devant la porte, le style petits raquetteurs des faubourgs. Des petites frappes qui me regardaient de haut en bas en se foutant de ma bobine. Je devais faire trop propre sur moi, petit intello merdique et merdeux, quelque chose de bien trop méprisable pour eux.
    
    — Excusez-moi, les gars, je cherche Fonfon.
    
    Ils n’étaient pas trop à mon écoute, ou plutôt ils faisaient semblant de ne pas m’entendre, il fallut que je m’y reprenne à deux fois :
    
    — Je ...
    ... cherche l’appartement de Fonfon… vous savez, une fille assez forte qui porte toujours un cuir…
    
    L’un d’entre eux consentit quand même à me répondre, tandis que les autres se bidonnaient.
    
    — C’est l’autre bâtiment, deuxième étage, tout au fond.
    — Merci beaucoup.
    
    Puis, alors que je m’éloignais :
    
    — Non… pas par là, c’est bouché. On ne peut pas passer par là, la porte est condamnée, faut passer par la cour et contourner de l’autre côté.
    
    La cour, c’était un vrai coupe-gorge, où s’entassait des immondices, des meubles pourris, des vieilles motos toutes désossées.
    
    J’avais un peu les chocottes, surtout dans la cage d’escalier. Il y faisait très sombre et ça sentait fort l’urine. Je n’aurais pas aimé faire une mauvaise rencontre, et je ne sais pas trop comment, au quotidien, une fille comme Fonfon faisait pour crécher dans une pareille masure !
    
    Deuxième étage, il n’y avait rien de marqué sur les portes. Les murs étaient d’une humidité répugnante. Je suis allé jusqu’au bout du couloir, la porte était à moitié défoncée et l’on voyait très clairement que cet appartement était complètement vide, mis à part un tas de gravas, des canettes de bière et quelques bouteilles vides. Alphonsine ne pouvait quand même pas vivre là. J’ai appelé, une fois, deux fois, personne n’a répondu. J’avais dû me tromper, ce devait être plutôt de l’autre côté, à l’autre bout du couloir, j’ai rebroussé chemin.
    
    A l’autre extrémité, il y en avait trois, des portes, toutes aussi anonymes les ...
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