Petite mort
Datte: 13/11/2018,
Catégories:
fh,
couple,
uniforme,
amour,
fsoumise,
vengeance,
contrainte,
odeurs,
Oral
historique,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... ce moment fut si puissant, si envoûtant, que l’homme ne faiblit pas après s’être répandu au fond du ventre de son aimée.
Inlassablement, comme ils avaient coutume de le faire aux temps heureux, il monta à l’assaut, se retira, replongea en elle, se retira encore, pour s’emparer une nouvelle fois d’elle, encore plus intensément, encore plus amoureusement.
Lorsqu’une nouvelle vague de plaisir crispa les reins de son homme, Hamako s’abandonna. Son ventre se creusa, son dos se raidit, sa tête bascula en arrière. Comblée par son amant, submergée par l’orgasme, elle ne put retenir le gémissement de plaisir qui rendait autrefois Tawara fou de désir.
Il n’en fallut pas plus pour que le daimyo, sans doute prêt au pire depuis le début de la visite, bondisse en hurlant dans la pièce où le couple faisait l’amour. Il vit sur le visage de la femme les signes de cette volupté qu’elle lui refusait depuis des mois. Pris d’une rage irrépressible, il exigea réparation dans le sang.
Les codes d’honneur interdisaient toutefois à un chef de ce rang de se venger lui-même. Seul un immédiat seppuku pouvait laver l’affront. Tawara le savait, il y était prêt depuis l’instant où il avait posé sa main sur la peau de sa femme.
Le seigneur plaça son sabre à portée de main de l’aveugle.
Le samouraï prit une longue inspiration, comme pour se gaver une dernière fois de l’odeur de sexe et de jouissance qu’exhalait l’intimité délaissée de la femme.
Il prononça quelques paroles rassurantes, ...
... insistant avec une invraisemblable sérénité pour qu’elle contemple son vit encore dressé en son honneur.
Raide bandé, il se figea dans la position rituelle.
Le cri inhumain qu’il poussa au moment où la lame s’enfonça dans son ventre, tout comme il s’était enfoncé quelques instants plus tôt entre ses reins, la rendit folle.
Tawara ne s’effondra pas. En lui, les vagues de douleur et quelques derniers spasmes de plaisir se mélangeaient. Il puisa dans l’amour et le désir qu’il avait de sa femme le courage de se redresser pour s’infliger une deuxième entaille, croisant la première. Par cet horrible supplice, il donnait au maître de guerre la satisfaction d’une parfaite réparation de l’offense. Il espérait ainsi obtenir la vie sauve pour sa femme.
Afin d’épargner au vaincu une longue et pénible fin, la tradition voulait que le vainqueur tranchât le cou de son adversaire après la seconde entaille.
Reprenant le sabre en mains, le daimyo leva les bras. Tawara offrit sa nuque.
La lame siffla.
La femme s’effondra la gorge tranchée et mourut sans laisser échapper d’autre gémissement que celui qu’elle avait offert à son époux au moment de jouir.
Dans sa rage sanguinaire, le scélérat refusait au samouraï une mort rapide et augmentait encore sa souffrance en tuant son aimée sous ses yeux.
Il ne pensa pas pouvoir éprouver de plus grande jouissance en assistant à l’agonie de Tawara. Il s’en alla donc, non sans avoir fait punir par ses gardes toutes celles et ceux qui ...