Petite mort
Datte: 13/11/2018,
Catégories:
fh,
couple,
uniforme,
amour,
fsoumise,
vengeance,
contrainte,
odeurs,
Oral
historique,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... remise désaffectée.
Surmontant progressivement sa frustration, Tawara arriva en peu de temps à développer un incroyable sens du toucher. Les plus fines variations de pouls de ses patients ne lui échappaient pas. Il palpait aussi avec une incroyable facilité chaque point douloureux des méridiens d’acupuncture, posant les diagnostics les plus complexes et offrant un rapide soulagement à chaque malade qui lui confiait ses tourments.
Aussi habile dans l’art du massage que dans le maniement du sabre, il savait procurer des plaisirs inespérés à quelques femmes de la noblesse des environs. Ses mains magiques réveillaient les ardeurs. Les patientes affluaient, puis revenaient le voir régulièrement, en s’arrangeant pour ne pas provoquer la jalousie de leurs époux. Pourquoi se seraient-ils d’ailleurs méfiés de l’origine d’une si agréable remise en forme ?
Il n’abusait cependant jamais de ce pouvoir érotique. Non parce qu’il eut été trop risqué de se compromettre de telle manière, mais parce qu’il sentait que des plaisirs volés ne pourraient lui apporter que des regrets. À aucun moment de sa longue et épuisante convalescence il ne perdit le souvenir des charmes de sa compagne, ni de sa troublante manière de se donner à lui.
Il ne fit qu’une exception à ce vœu de chasteté. Certaines nuits, pendant son sommeil, il arrivait qu’une inconnue au corps tiède et souple vienne se coucher contre son flanc. Aucun geste, aucun parfum, aucun soupir ne lui permit jamais de découvrir qui, ...
... de la maîtresse de maison, de sa fille encore jeune ou de la servante, cette furtive amante pouvait être. Troublé par tant de mystère et sans doute ému par la délicatesse des gestes, il cédait à la douceur de ses caresses.
Sans jamais prononcer un mot, elle commençait à chaque fois par le réveiller de quelques baisers. Lorsqu’elle sentait son désir grandir, elle parcourait son torse à pleines paumes, comme pour se gorger de sa chaleur et de sa force. Après avoir mordillé ses tétons, elle glissait ses mains et ses lèvres le long de son ventre, jusqu’à son membre, déjà bien gonflé et prêt au combat.
L’homme, qui avait si souvent pris et donné la vie au gré de son bon plaisir, se laissait faire. De quelques mouvements habiles de ses mains fines et douces, l’inconnue faisait alors jaillir la semence dans sa bouche et l’avalait respectueusement.
Malgré la brièveté de ces jeux, elle savait donner un vif plaisir à l’aveugle. Très rarement, elle acceptait de lui un massage sensuel en guise de remerciement. Mais jamais elle ne le laissa glisser ses doigts ensorceleurs plus bas que son ventre.
Il savait qu’elle se débattrait et s’enfuirait s’il tentait de la conquérir. Il respecta donc cette étrange manifestation de pudeur, mettant dans ses caresses toute la reconnaissance qu’il éprouvait pour elle à chacune de ses visites.
* * *
Quelques mois après avoir commencé une nouvelle vie, l’aveugle traitait un hobereau de la ville voisine lorsqu’il entendit son bienfaiteur ...