1. Petite mort


    Datte: 13/11/2018, Catégories: fh, couple, uniforme, amour, fsoumise, vengeance, contrainte, odeurs, Oral historique, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... marchander avec un inconnu à la voix forte et autoritaire. Rempli d’effroi, son logeur vint l’informer quelques instants plus tard qu’un chef de guerre se trouvait à leur porte. Il exigeait qu’il guérisse sa servante d’un certain manque d’empressement.
    
    Sa condition d’handicapé ne lui permettant pas de refuser, il maudit sa renommée. Sans écouter les conseils de prudence du paysan terrorisé, il réussit néanmoins à obtenir que le guerrier restât hors de la pièce où il pratiquait son art. Il savait mieux que quiconque qu’au moindre doute sur l’innocence de ses gestes, la colère de l’homme s’abattrait sur lui, en même temps que son sabre.
    
    Sans mot dire, la femme s’allongea tout habillée sur le tatami. Même si cela compliquait les soins, il était hors de question de poser ses mains sur sa peau nue. Il commença par prendre ses pouls. Il détecta quelques déficits dans certains organes et quelques excès dans d’autres, tout en sachant qu’ils n’étaient pas la cause de la frigidité.
    
    Comme le voulait la coutume, il massa quelques points par-dessus le kimono, jusqu’à ce qu’il sente la femme prendre confiance. Très habilement, il s’autorisa alors peu à peu à dépasser les règles de bienséance. Elle ne s’y opposa pas, le laissant même glisser un doigt, puis une main sous l’ample vêtement de soie, malgré le danger que tous deux couraient.
    
    Dès qu’il sentit le fin grain de peau contre ses doigts, il sut qui était la patiente, et comprit la raison d’un tel abandon. En une fraction ...
    ... de seconde, le bilan de sa vie s’imposa, en même temps que le choix qui s’offrait à eux.
    
    Était-ce d’ailleurs vraiment un choix ? Que représentait le reste de son existence en regard du pur bonheur qui lui était promis s’il cédait à cette femme ?
    
    Il n’hésita pas. Sa main glissa le long du ventre d’Hamako, qui se laissa faire. Elle entrouvrit même les pans de son vêtement pour mieux s’offrir à lui. Un parfum familier envahit l’espace. L’effet de ce puissant aphrodisiaque ne se fit pas attendre. Les doigts tremblants d’émotion, le cœur et le sexe gonflés d’intenses souvenirs érotiques, Tawara entrouvrit délicatement la fleur de lotus de la belle et enfouit son majeur au plus profond de sa grotte d’amour.
    
    La sensation des délicates aspérités dont le souvenir était gravé en lui suffit à lever les derniers doutes. Il détacha la ceinture de son kimono, se dénuda complètement, puis se glissa entre les jambes de sa femme.
    
    Après l’avoir longuement embrassée, il la pénétra. Elle mordit ses lèvres jusqu’au sang, pour retenir les cris qui s’échappaient autrefois si spontanément de sa gorge. Lorsqu’il commença à aller et venir en elle, elle serra la taille de Tawara entre ses cuisses.
    
    Insouciant du danger, il se mit à fouiller son ventre. Ils retrouvèrent immédiatement toutes les sensations, toutes les émotions qui leur avaient si cruellement fait défaut depuis leur séparation.
    
    Ils redécouvrirent surtout le plaisir des sens dans toute son intensité. Ce qu’ils partagèrent à ...
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