1. Cocue par la fille (1)


    Datte: 10/11/2018, Catégories: Hétéro Auteur: balista, Source: Xstory

    Avant-propos
    
    Après avoir eu un certain succès chez les branleurs patentés, je me lance sur son pendant féminin. Je ne suis pas sûr que cela marchera aussi bien.
    
    Je veux rappeler une chanson de Patachou à cette occasion, la chose censurée en 1956!?
    
    Personnages
    
    Jeanne Salvenor : Chef d’entreprise, 56 ans, mariée à Henri
    
    Henri Salvenor : artiste peintre, 40 ans.
    
    Julliette : Fille de Jeanne issue d’une union malheureuse, 18 ans (pour respecter les prescriptions)
    
    D’autres personnages pourront apparaître par-ci par-là au gré de ma fantaisie.
    
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    Une journée de début d’été.
    
    A 6h00, émergeant d’une nuit un peu agitée, Jeanne secoue son flemmard de mari.
    
    — Chéri, je n’ose te demander si tu as bien dormi.
    
    — Quoi ? C’est quelle heure ? C’est pas chrétien de réveiller les gens si tôt.
    
    — Mais, mon chéri, tu sais que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
    
    — Je ne sais pas où j’ai lu que la santé appartient à ceux qui dorment beaucoup. Au fait, que veux-tu ?
    
    — Aujourd’hui, je rentrerai tard, j’ai mon conseil d’administration à diriger et souvent, cela se termine tard.
    
    — De nouveau cette bande de pieuvres. Je les hais.
    
    — Oui Chéri ; mais ce sont eux qui te nourrissent quand même. Qu’as-tu envisagé pour la journée ?
    
    — Je vais finir ce tableau de ta fille, commencé il y a bientôt 6 mois, mais je trouve toujours qu’il y a quelque chose qui cloche et je ne vois pas exactement quoi. Je ne sais si c’est trop de fond type ...
    ... Hamilton ou si la bouche n’est pas assez Joconde. Tu me ferais pas une petite gâterie avant de partir.
    
    — Si tu veux, tu sais que j’aime cet apéritif du petit-déj.
    
    Se glissant sous les draps, elle n’est pas longue à trouver ce qui l’intéresse et déguste cette baguette encore chargée des parfums et des épices de la nuit. Pour ne pas la faire attendre, il se représente un peu le tableau qu’il doit finir et rapidement libère sa potion magique.
    
    — Tu es rapide ce matin.
    
    — C’est pour ne pas te mettre en retard, reste un moment tranquille. Oui, j’ai trouvé l’expression qui manque à mon tableau, ta bouche maintenant, elle a exactement la forme, les couleurs qu’il me faut pour finir le tableau. Magnifique. Viens, on va déjeuner maintenant.
    
    — Et moi ?
    
    — Et moi ! chantais, je ne sais plus qui ! Ne traînons pas, sinon je risque de perdre l’image avant de l’immortaliser.
    
    — Fais une photo !
    
    — Tu as raison. J’espère que cela suffira.
    
    Clic-clac ! Merci Kodak.
    
    On commence le petit-déj, quand je vois apparaître Juliette, pas très réveillée ce matin, les cheveux en bataille, un peu débraillée. Elle a fait un impair sur la salle de bain.
    
    — Bonjour tout le monde ! Vous avez bien dormi, tout le monde ?
    
    — Tout le monde, je ne sais pas, mais j’aurai bien fait une ou deux heures de plus, mais ta mère devait se lever tôt.
    
    — Pauvre chou ! Que tu es à plaindre ! me fait-elle avec une moue à la Bardot, capable de faire bander un mort. Tu peux te recoucher après le ...
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