Vous auriez pu vous raser - Histoires de Sexe

Vous auriez pu vous raser

... dire oui. Mais je serais faible. Si je dis non, je vais me mentir :

— Peut-être.

Un compromis pas si promis, mais pas trop con. Un peu comme un oui qui peut redevenir non.

— Il y a du mieux, me dit-il.

Un silence, je l’entends toucher quelque chose. Qu’est-ce qu’il fait ? Soudain un contact froid, humide et un peu visqueux sur mon clito. Après le coup de chaleur, ce coup de froid me refait dresser la pointe de mes seins. Il recommence à me caresser avec du lubrifiant.

— Tu vas donc rester encore un peu mon esclave de sexe.

Il s’est levé, passe derrière moi, ouvre et retire ma jupe portefeuille. Il retire ensuite le bouchon de papier.

« Ça va couler, me dis-je. Il va y en avoir partout sur le fauteuil… Fait ch… Oh là ! »

Je reconnais la chose, il vient de m’introduire le gros gode « fabrication maison ». Un moulage de sa queue en plastique, bien dur, bien gros. À son extrémité extérieure, il y a un anneau enfiché, et clairement, je le sens en train de me passer une fine chaîne autour de la taille. Il la boucle avec un mousqueton. Un autre contact froid dans la raie des fesses : il vient d’accrocher une autre chaîne derrière, la passe dans l’anneau du gode, et la boucle devant de façon bien serrée. Il ne doit plus y avoir beaucoup du gode en dehors de moi.

— Tu sais que tu es belle comme ça… Un vrai jouet pour pervers sexuel.

Un flash ? J’ai bien vu un flash !

— Eh ! Tu vas pas me prendre en photo, en plus !

Mais peine perdue : en guise de ...

... réponse il introduit une boule dans ma bouche et une bande se resserre autour ma tête. Un bâillon-boule ! Souvent on avait évoqué l’usage de cet accessoire au cours de nos ébats, mais jamais au cours de nos virées en sex-shop nous n’en avions acheté.

— Une surprise ? me demande-t-il.
— Humm-hummmmff…

C’est malin, c’est tout ce que je peux dire ! Le voilà qui fait comme cet idiot de dentiste, qui vous pose des questions alors qu’il est en train de vous transformer la porcelaine en gruyère.

— Je comprends pas trop, se moque-t-il. Un bon accessoire, pour ces petites femelles toujours bavardes !

Une chose vibre maintenant sur mon clito. Il vient de coincer une des boules de geisha vibrantes entre le gode et la chaîne, bien plaquée sur mon clitoris.

C’est différent de son doigt. Juste une vibration qui devient agaçante. La taille du gode m’empêche de resserrer les cuisses pour diminuer la gêne, et la vibration commence à me chauffer.

Oui, c’est différent, j’aime moins. Mais ma situation de soumise, attachée, bâillonnée, aveuglée, godée et branlée m’excite terriblement.

Il relève mon chemisier, m’embrasse dans le dos, la nuque, les bras, les cuisses. J’aime ses baisers. Ses mains me caressent partout.

— Oh, mais qu’est-ce que je vois ? reprend-il. La petite cochonne est en train de mouiller. Elle va tout salir. Je vais devoir la punir.
— Hummfff, grognai-je, en secouant de la tête comme pour dire non (Faut faire avec ce que l’on a).
— Comment ça, non ? ...