Bah.. l'auto-stop, quand on est étudiante (3) - Histoires de Sexe

Bah.. l'auto-stop, quand on est étudiante (3)

... que durant ces moments-là, je ne me privais pas de lui faire un détartrage avec ma langue, j’adorais ses incartades linguales. Ce petit moment d’égarement a encore duré une bonne demi-heure, avant que nous réintégrions nos places. En effet, bien que Muriel ait pris le chemin des écoliers, le temps était vite passé et nous étions en train d’approcher de la ville de Gif. Une fois de plus nous allions être obligées de nous quitter, toujours avec grand regret maintenant. Une fois arrivées dans une petite rue adjacente à la résidence étudiante, nous nous sommes une dernière fois embrassées avant de sortir de la voiture. Là je l’ai saluée, tout comme je le fis pour Muriel, dont j’ai humé le parfum, avant de les quitter une semaine d’étude. Il m’a semblé déceler de la complicité, quand j’ai croisé le regard de Muriel.

Était-ce une illusion ou la réalité, en même temps je repensais aux propos rassurants que m’avait tenus Geneviève à ce sujet. La vitre séparant les deux habitacles, était totalement isolante phoniquement parlant, pour s’assurer encore plus d’intimité Geneviève autorisait même son chauffeur à écouter de la musique relativement fort. Je suis donc repartie direction ma chambre d’étudiante avec mes deux gros sacs, je me suis retournée pour les saluer. Toutes les deux étaient encore là, à sans doute attendre un petit coucou de ma part, chose que je fis avec grand plaisir. Il y avait vraiment quelque chose qui était en train de se créer entre nous deux, il n’y avait pas ...

... que le sexe, il y avait aussi nos échanges, ses conseils, dont j’analysais toutes les phrases des semaines durant ensuite. Il ne m’a fallu que dix petites minutes pour me retrouver dans ma chambre et c’est à ce même instant qu’un SMS arrivait sur mon téléphone. Bien évidemment c’était un petit message de Geneviève, message dont je suis très friande.

— Ma chérie je tenais à te remercier pour ce petit instant que tu m’accordes désormais régulièrement sur le chemin du retour ou celui de l’aller.

— La semaine va être longue à attendre ton retour.

Je pense qu’elle devait se douter que pour moi aussi la semaine allait être longue. Il était évident que j’allais porter tous ses vêtements durant la semaine, histoire de voir les réactions de mes copains de cours.

— Moi aussi Geneviève, je vous remercie pour tout ce que vous faites pour moi.

— Je suis très touchée par tout ce que vous m’offrez, par tout ce que vous faites pour me donner confiance en moi.

Ce qui me faisait plaisir avec Geneviève c’est que je pouvais lui parler franchement, je pouvais libérer mon cœur et mes pensées.

— J’ai honte de te l’avouer Coralie, mais ce soir avant de m’endormir je vais me chatouiller en pensant à toi, une fois de plus.

Je pense qu’elle s’en doutait, mais dès qu’elle me parlait de ça, cela me faisait mouiller comme pas deux.

Avant de me coucher, j’ai encore déposé sur le lit tous les vêtements que m’avait achetés ma bienfaitrice.

— Moi aussi Geneviève, ce soir je vais ...