1. 1968 : une révolution puissance X (1)


    Datte: 13/01/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... des courbes arrogantes qui consacraient et sa croupe opulente et le défi à la pesanteur lancées par deux poires plantureuses, dont même les mamelons bruns foncés, insultaient la décence.
    
    Inévitablement, un soir, leur complicité vira au charnel. Elles étaient déjà majeures quand survint le dérapage. Certes, il y eut des signes avant-coureurs. A l’adolescence, métamorphose des corps et trouble de la sexualité obligent, elles goûtèrent gentiment à l’illicite. D’abord, en toute innocente, par la comparaison de leur nudité et le constat indéniable que leurs attributs de femelle devenaient de plus en plus marqués. Puis les émois irrépressibles induisirent quelques attouchements moites. Mais que les censeurs se rassurent, la prude Sandrine se dérobait bien avant l’irréparable. Sa cousine téméraire moquait cette chasteté, mais n’arrivait pas à la vaincre.
    
    Alors, pourquoi cette nuit-là ? Faut-il incriminer la pleine lune ? L’été caniculaire ? Ou tout simplement la nature ? Dix-huit ans, les hormones en folie. Bien sûr, c’est Marianne qui prend l’initiative ; Sandrine pourra toujours invoquer ses chaleurs de jeunes femelles. Peu importe la raison. Elle cède.
    
    Jeux de mains qui dégénèrent, les peaux parfumées sont si douces au toucher, les seins, si sensibles, si réceptifs aux caresses, on s’enlace, on se frotte, les chairs s’emmêlent, s’ajustent, les collines, toutes rondes, au relief mesuré, mais non négligeable, viennent s’écraser contre les mamelles lourdes, jamais ...
    ... rembourrées n’auront été aussi moelleux, les tétons dressés s’acoquinent, les bassins ondulent, les délicieuses croupes balancent la torride danse de Lesbos, chatte trempée contre chatte trempée, moules pressées dans leur jus, et enfin, perdant toute contenance, à tour de rôle, le chevauchement obscène, cambrée au maximum, afin que la fente goulue se fourbisse au mieux contre la cuisse de la cousine en un irrésistible et fougueux astiquage de clitoris...
    
    Rien de bien méchant. Mais après les plaisirs interdits, Sandrine, mal dans sa peau et complexée, culpabilise. Elle surinvestit l’acte, pourtant dérisoire, en secret honteux. Elle décide qu’elle ne passera plus ses vacances d’été dans la maison de son oncle. Pendant deux années, les cousines cessèrent de se voir.
    
    Et en juin, de cette année 1968, un coup de fil anodin de Sandrine, juste pour prendre des nouvelles. Et Marianne l’impulsive qui lance :
    
    — Et si tu venais passer une semaine, en juillet, à Saint-Raf ? Les vieux ne sont pas là. On aura la baraque pour nous deux. »
    
    Le souvenir de l’égarement ? Mis sur le compte de l’immaturité. Maintenant, Sandrine est adulte. Hétérosexuelle revendiquée. Quoi de mieux qu’un retour aux sources pour se ressourcer ?
    
    Mais un écueil de taille barre la perspective excitante :
    
    — Papa ne voudra jamais. »
    
    Sandrine, à 20 ans, était toujours considérée comme une mineure par ses parents. Marianne qui détestait l’esprit réactionnaire de son oncle usa de son pouvoir de conviction. Elle ...