1. 1968 : une révolution puissance X (1)


    Datte: 13/01/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... chemisier échancré, copieusement décolleté au balcon, avant-poste idéal pour deux gros obus, armes fatales pointées sur les mâles ; le combat était perdu d’avance, car seul un saint - ou un eunuque - aurait pu résister à la tentation de livrer bataille à ces soixante-trois kilos de lignes courbes au service d’un mètre soixante-douze d’assurance - plus cinq centimètres de talons pour accentuer le chaloupé de son derrière, par ailleurs divinement ferme et rebondi.
    
    La maison était-elle en retrait du centre-ville ? Qu’importe, Marianne possédait une mobylette.
    
    Sandrine chevaucha donc, non sans réticence, la machine. En cette nuit étoilée, particulièrement propice pour enflammer les esprits, la fragile poupée blonde, silhouette fluette engoncée dans une robe à fleur sobre et couvrante jusqu’aux genoux, s’arrima à la taille de son impudente cousine. Jamais de casque. La prudence, on s’en fout. Alors cheveux au vent, plein gaz ; et vive l’aventure !
    
    La brebis égarée et la vamp avaient à peine plus d’un an de différence. 20 ans et deux mois pour Sandrine ; 21 ans et quatre mois pour Marianne. Mais, alors que Sandrine, sérieuse et prudente, élevée dans un cocon protecteur de préjugés, conduisait sa vie selon des principes immuables, Marianne, elle, n’était fidèle qu’à sa réputation de fille délurée qui accumule les expériences et les conquêtes. Le romantisme suranné, l’idéal de stabilité anachronique entraient en collision avec une aspiration à la jouissance immédiate, ...
    ... conforme à l’esprit du temps. Mais, mystère des atomes crochus, ces dissonances cimentaient une étonnante complicité. Malgré l’opposition des valeurs et des caractères, malgré les éducations antinomiques, les deux cousines avaient toujours été très proches.
    
    Toute l’enfance, elles avaient partagé leurs vacances d’été. Sandrine, citadine et fille unique, goûtait à ces longues semaines de villégiature insouciante avec sa cousine, dans la villa de son oncle, une vaste et lumineuse bastide située à moins de 200 mètres de la mer. Un dépaysement, mais aussi un souffle de liberté, car tonton Jacques et tantine Sylvie étaient bien plus permissifs que papa et maman. A mesure qu’elles grandissaient, les deux cousines s’accordaient, non pas par la complémentarité, mais, plus radicalement, sans que l’une prenne le dessus sur l’autre, par leur dissemblance. Elles restèrent très proches, et ce, malgré le contraste saisissant dans l’éclosion de leur féminité respective. Imaginez le tableau.
    
    Sandrine, l’introvertie, visage rond, yeux bleus azur, et sage frange blonde, une si jolie poupée, un adorable petit cul, tout en préciosité, avec pour unique pointe d’insolence ses deux tétons d’un rose vif, têtu, mais si parfaitement assorti à la blancheur virginale de la paire de pommes douces et tendres à croquer.
    
    Face à cette sensualité réservée, Marianne, la pouliche indomptable, dévergondée de corps comme d’esprit : crinière brune, regard farouche, lèvres pleines, une silhouette élancée, mais ...