Seconde chance
Datte: 09/02/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
Pour la première fois de sa vie, Solange a décidé de tirer un trait sur son éducation.
Gamine, on lui a appris que le bonheur c’est de recevoir des cadeaux. Il faut posséder pour être heureux. Gamine, on lui a rabâché que le modèle familial idéal, c’est maman/papa, travail, fourneaux, dévotion à son mari et à ses enfants. Gamine, elle a tout entendu sur les filles faciles, les salopes, les putes ; toutes ces nanas qui se montrent, qui allument, qui couchent avec n’importe qui. L’amour, c’est sale.
Elle est entrée dans le moule sans se forcer, a fait ce que la société attendait d’elle ; elle a renoncé à tout plaisir personnel. Et au final, son mari s’est barré avec une petite jeune. Quel salaud !
Ils ont trimé pour se payer une vie aisée, se sont offert ce dont ils rêvaient. Elle avait été une bonne épouse, croyait-elle. Les enfants élevés et leur statut social établi, elle avait le sentiment d’une vie réussie. Fidèle jusqu’au bout des ongles, elle avait résisté à d’innombrables sollicitations de la part de collègues, d’amis, de rencontres fortuites, et même de son patron qui pourtant montrait une véritable assiduité à la courtiser.
Et puis il y a eu cette révélation, ce choc, ce désastre.
Depuis le départ de son mari, les hommes ne la regardaient plus. Ceci dit, elle faisait tout pour éviter les regards envieux. Ses affreuses chaussettes bariolées qui dépassent au-dessus de ses bottines élimées, ses jeans fatigués, mal coupés et qui la boudinaient, ça n’avait ...
... rien d’attirant. Et que dire de sa chemise qui a dû être lavée mille fois, aux couleurs passées et au tissu avachi. Et encore, les passants ne voyaient pas sa culotte de mamie, remontant haut sur le ventre, ni son soutien-gorge couleur chair, fait uniquement pour remplir sa fonction de base. Elle était vieillotte et triste.
C’est à la terrasse d’un café qu’elle a pris conscience qu’elle dérivait dangereusement. Les passants n’avaient pas un regard pour elle, pas un sourire. Elle en aurait pleuré. Alors elle a décidé de se prendre en main.
Le soir même, elle s’est enfin décidée à s’épiler les jambes et les aisselles, laissées à l’abandon depuis trop longtemps. Son mari aimait les femmes « nature », et l’imposante pilosité qui envahissait son entrejambe faisait penser à une forêt vierge. Mais ça, c’était avant. Elle a juste laissé une petite touffe marquant le début de ses lèvres, le reste bye bye. La pince à épiler est venue compléter une épilation à la cire chaude. Encore un peu, et puis celui-là, et puis un peu encore. Finalement elle avait presque tout retiré. La crème apaisante avait ensuite fait son office. Elle en avait épuisé son stock.
Personne ne l’a touchée depuis trop longtemps. Se masturber toute seule dans son lit, ça ne lui suffit plus. Les mains d’un homme sur son corps, le sexe tendu d’un homme dans sa bouche, les fesses d’un homme entre ses mains, le sperme d’un homme qui jaillit en elle, c’était devenu une obsession ; mais une fois dehors, elle se ...