1. Seconde chance


    Datte: 09/02/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail Oral Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... serrées. Il peut admirer ses genoux et ses jambes, lorgner ses jolis petit pieds. Il la savait belle, mais il la découvre. D’habitude, les femmes sont impressionnées. Elle n’en a pas l’air. Elle semble naturelle, bouge librement. Ses genoux serrés trahissent quand même une volonté de ne pas se dévoiler. Pour une fois, il est perdu. Il ne sait pas s’ils sont venus déjeuner, ou s’il peut attendre autre chose.
    
    Solange l’observe et se marre. Ce mec arrogant et prétentieux, ce baiseur en rafale, il est là comme un ado, à ne savoir quoi faire.
    
    Leurs verres vides, Solange le quitte en s’excusant. Elle doit aller préparer les pâtes. Il la suit après quelques instants pour la rejoindre dans la cuisine. Elle est debout devant sa casserole, un pied posé sur l’autre, elle touille. Elle tourne la tête pour lui envoyer un sourire radieux, et revient à sa tâche. Il s’assied et l’observe. Ses courbes sont magnifiques, voluptueuses. Le soleil traverse le chemisier de Solange. Il peut voir la dentelle de son soutien-gorge. Il adorerait visiter les dessous de sa jupe. Il ne tient plus. Et s’il décidait de s’approcher d’elle, de la toucher ? Comment réagirait-elle ? Est-ce que ça gâcherait tout ?
    
    Elle lui demande de mettre le couvert et lui désignant le placard où est rangée la vaisselle. Au moins ça l’occupera. Les pâtes sont bientôt prêtes.
    
    Il s’exécute. Rapidement. Il la frôle plusieurs fois, elle ne cherche pas à l’éviter. On dirait qu’elle a la chair de poule.
    
    Le repas est ...
    ... frugal et rapide. Quelques rires parviennent à faire baisser une tension palpable. Solange prépare du café. Il reste à l’admirer, à attendre que quelque chose se passe. Elle lui propose de prendre le café sur la petite terrasse. Une table carrée, deux chaises en plastique. Vue imprenable sur l’immeuble d’en face. Le bruit de la rue. Ce n’est pas très romantique, mais ils sont très près l’un de l’autre. Leurs genoux se touchent.
    
    Patrick se dit qu’il ne tentera rien ; elle se désespère d’attendre. Ils prennent un second café. Il lui annonce qu’il va partir. Elle l’accompagne vers la porte. Tout en avançant devant lui elle lui demande s’il a des choses à faire cet après-midi. Il bafouille que pas vraiment. Alors pourquoi partir maintenant ? Ne voudrait-il pas rester pour discuter un peu, ou juste lui tenir compagnie ? Ah oui, mais il a du poisson dans le coffre. Il va tourner. Ah. Elle lui propose de le remonter pour le mettre au frigo. Il ne peut pas refuser et s’éclipse. Elle lui a donné le code de la porte pour remonter sans sonner.
    
    À son retour, il la trouve assise sur le canapé. Deux boutons de son chemisier one été défaits. Elle a chaud. Il range son poisson et vient devant elle sur le tabouret. Elle lui dit son plaisir de l’avoir avec elle cet après-midi. Sa gêne aussi. Son patron, chez elle. Si ça se savait à la boîte, ça jaserait. Il rigole. C’est clair que ça jaserait si on pouvait penser qu’ils avaient une aventure.
    
    Elle ne rit pas avec lui et le regarde avec ...
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