1. La malédiction du meilleur pote (1)


    Datte: 31/10/2018, Catégories: Hétéro Auteur: walter88, Source: Xstory

    ... cloîtré chez moi et ne plus appeler personne, pas une seule seconde je n’avais cessé de penser à Carine et de l’imaginer en train de se faire mettre « une fois, deux fois, trois fois... Et dans toutes les positions » par l’autre ordure. Et je vous garantis que ce n’était pas des images mentales qui me faisaient beaucoup bander, parce qu’accroché à la grosse queue qui la tringlait à mort, il y avait l’autre affreux, avec ses tatouages de merde et ses dents pourries.
    
    Et puis, un midi, le téléphone sonne... Carine ! Je savais bien que malgré son nouveau Jules, elle n’allait pas m’oublier aussi sec. Quel plaisir de l’entendre !
    
    — Alors Steph’, tu fais le mort ? Personne ne sait ce que tu deviens.
    
    Je m’efforçai d’avoir l’air cool :
    
    — Non, non, tout va bien, et toi, ça roule ?
    
    — Bien... Dis, ça te dirait qu’on se fasse une petite soirée juste toi et moi ce soir ? En fait ça me ferait super plaisir...
    
    — A moi aussi ! Chez toi ?
    
    — OK... Alors je m’occupe de la bouffe et toi des boissons... Tu me manques tu sais...
    
    — Pareil ma belle...
    
    Elle avait vraiment le don pour me faire fondre.
    
    23 heures, le même jour. Nous étions dans le canapé, occupés à planer au son d’un vieil album des Wailers. Elle était adossée à un des accoudoirs, ses jolies jambes allongées au-dessus des miennes. Elle portait une courte robe à fleurs et des collants à rayures noires et blanches. Je lui caressais les cuisses l’air de rien : un geste de tendresse en apparence innocent, mais ...
    ... qui me faisait frétiller le sexe. Nous étions tranquilles dans notre petite bulle, toutefois, je décidai soudain d’aborder le sujet qui risquait de ruiner l’ambiance, parce que tant pis, j’avais trop morflé :
    
    — Et avec « Zombie », ça marche ?
    
    — Oh non, c’est fini, c’est un connard ce mec en fait. Le plan pourri qu’il m’a fait ! S’exclama-t-elle agacée.
    
    — Ah bah je suis content de te l’entendre dire. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait mal de te voir avec ce genre de type. Tu as une sacrée part d’ombre ma cocotte, on en a déjà parlé. Je pense que ce n’est pas un gars comme ça qui va t’aider à l’empêcher de prendre le dessus... Et puis je m’inquiétais pour toi, il est violent... Et camé pire que nous.
    
    — Je suis contente d’avoir un pote qui s’inquiète pour moi...
    
    Il m’était insupportable de laisser les choses en l’état. Elle allait sortir avec qui ensuite ? Un dealer ? Le gourou d’une secte ? Je ne pouvais plus laisser faire ça :
    
    — Et pour être honnête, j’en ai marre de te voir enchaîner les mecs, ça me rend de plus en plus... jaloux...
    
    Elle me regarda fixement, puis passa ses mains dans mes cheveux, ses beaux yeux verts à quelques centimètres des miens.
    
    — Jaloux, toi ? Tu es jaloux des autres garçons ? S’étonna-t-elle en lançant ses bras autour de mon cou.
    
    Elle m’embrassa subitement, avec tendresse, du bout des lèvres d’abord, puis à pleine bouche. S’agissait-il d’une stupéfiante manifestation d’amitié ? Je finis par entrouvrir mes lèvres, en ...
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