1. La malédiction du meilleur pote (1)


    Datte: 31/10/2018, Catégories: Hétéro Auteur: walter88, Source: Xstory

    J’appelle ça « la malédiction du meilleur pote ». Ou quand tu n’en peux plus de désirer une personne, mais que tu ne l’auras jamais parce qu’elle te considère comme son meilleur ami, et que si tu lui avouais la vérité, tu n’obtiendrais que le contraire de l’effet escompté : qu’elle s’éloigne de toi, irrémédiablement, déçue, furieuse après elle-même de n’avoir rien vu venir.
    
    Le confident
    
    Cette malédiction, j’en ai fait l’amère expérience pour la première fois à la toute fin du lycée, avec Amandine, une brune pulpeuse et délurée qui s’était subitement prise d’affection pour moi, sans doute pour mon côté gros nounours inoffensif. J’étais tellement en dessous de ses standards, avec mes kilos en trop et mes bonnes joues couperosées, qu’elle devait penser que toute méprise quant à la nature de nos relations était exclue. Et de fait, malgré le désir incommensurable qu’elle m’inspirait, j’étais, tout du long de notre relation de quelques mois, toujours resté à ma place, comme un chien bien éduqué qui sait que les délicieux plats sur la table ne sont pas pour lui...
    
    Elle faisait fantasmer tous les mecs Amandine, avec ses jupettes et ses gros seins. Mais elle ne sortait qu’avec des garçons plus âgés. Nous étions des jeunes majeurs, à un mois des épreuves du bac, ses flirts, eux, possédaient leur propre voiture, un emploi et un appart. Ils venaient la chercher à la sortie des cours ces sacrés veinards, pour l’emmener vers on ne savait quelle destination secrète et certainement ...
    ... pas pour réviser.
    
    Malgré la frustration et les moqueries (« - Alors Stéph’, tu crois qu’elle va finir par te dépuceler ? - Vous êtes trop cons les mecs ! - Oh allez, fais pas la gueule, sur un malentendu tu as tes chances ! »), être son bon ami n’était pas dénué d’avantages. Ainsi, elle me faisait parfois entrer dans sa chambre, l’après-midi, lorsque ses parents n’étaient pas là. Assise en tailleur sur son lit, elle me faisait part de ses états d’âme. Ce n’était pas très palpitant, car toujours à sens unique. Mais pendant ses longs monologues, je pouvais laisser vagabonder mon esprit ou regarder à loisir sa petite culotte. Les autres avaient beau rigoler, je savais que la plupart d’entre eux auraient donné cher pour pouvoir profiter d’un tel spectacle !
    
    Parfois, Amandine me laissait seul, pour aller répondre au téléphone. J’en profitais pour inspecter ses tiroirs et admirer ses dessous. Elle « chaussait » du 85D et possédait déjà, à dix-huit ans seulement, de fort jolies dentelles. Dans sa table de nuit, derrière un fatras de petits objets sans importance, elle dissimulait des préservatifs parfumés et un vibromasseur rose... Mais c’est lors de nos virées à la plage qu’elle m’affola le plus. Je pouvais en effet l’y admirer en maillot ou, les jours les plus brûlants, jouir du privilège de lui enduire d’huile le dos et l’arrière des cuisses. Cerise sur le gâteau, il lui était arrivé - une fois, une seule fois – de se changer devant moi, sans se cacher, en continuant à me ...
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