La malédiction du meilleur pote (1)
Datte: 31/10/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: walter88, Source: Xstory
... qu’il était davantage question de tendresse et d’affection que de sexe pur. Ainsi, certaines pratiques la révoltaient :
— Lui, je ne lui parle plus ! S’était-elle un jour emportée contre une de nos connaissances communes. Tu sais ce qu’il m’a proposé : un plan à trois avec son pote ! Non mais il me prend pour qui ce pervers ?
Malgré toutes ces expériences, Carine demeurait étrangement pudique. Nous avions beau être comme frère et sœur, elle ne s’était jamais déshabillée devant moi. De la même façon, quand nos copines parlaient de sexe, jamais Carine n’intervenait. Je ne savais donc rien de ses pratiques sexuelles, ni des performances des garçons avec lesquelles elle passait la nuit.
Dans notre milieu, parfois très décadent, multiplier ainsi les partenaires ne choquait pas grand monde et je n’ai jamais entendu quiconque traiter Carine de salope ou ricaner dans son dos. Cela dit, tout le monde savait qu’elle et moi étions très liés et que parler d’elle ainsi en ma présence n’était pas forcément une bonne idée.
Au tout début, la relation que Carine et moi entretenions était dénuée d’ambiguïté. A l’époque à laquelle nous avions fait connaissance, elle était très amoureuse d’un gentil garçon et moi d’une étudiante turque avec laquelle je faisais mes premières armes. Il n’était donc pas question de ressentir l’un pour l’autre autre chose que de l’amitié pure.
Cet état de grâce dura plusieurs mois. Je voyais souvent Carine dans les bras d’autres garçons sans que ...
... cela ne me fasse grand-chose. Jusqu’à cette fin de soirée au cours de laquelle j’ai commencé à éprouver pour elle plus que de l’affection...
Un gros câlin
Nous venions de passer la soirée chez Vince et Linda, des amis qui venaient de s’installer ensemble. J’avais raté de peu le dernier bus, mais aucun souci : Carine allait m’héberger une fois de plus.
Bien que dans un état second, nous marchions d’un bon pas vers son petit appartement, lorsque soudain, elle s’arrêta tout net et se pencha en avant, les mains posées sur ses cuisses. Je crus instant qu’elle allait vomir, mais elle se redressa en soufflant.
— C’est juste un coup de fatigue. Déclara-t-elle. On se pose un peu ?
Elle se dirigea vers un banc public, me fit asseoir et vint s’installer confortablement sur mes genoux en lançant ses bras minces autour de mon cou. Elle me sourit d’un drôle d’air avant de m’embrasser sur la joue. Un baiser prolongé, tendre comme jamais...
— Je t’aime à un point, mais tu n’imagines même pas !
Elle était coutumière de ce genre de câlins, mais étrangement, celui-ci me fit un effet terrible. Etait-ce la douceur de son baiser ? Celle de sa voix ? Son souffle léger dans le creux de mon oreille ? Ce soir-là, Carine portait une jupe en jean très courte et des collants noirs déchirés sur lesquels je posai bientôt ma main. De l’autre, je lui caressais le dos, sous son blouson, à travers son haut. Elle m’embrassa à nouveau et mon sexe se mit à durcir contre ses jolies guibolles. ...