1. Simon, le petit paysan soumis - Chapitre 2 : La première leçon


    Datte: 30/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Lesbottes, Source: Hds

    ... d’impression en rentrant tout à l’heure. Pourquoi te promenais tu nu ?
    
    ̶ Je ne pensais pas qu’il y aurait du monde, j’ai mis toutes mes affaires au sale et du coup…
    
    ̶ Mais enfin, ta combinaison est propre de ce matin, tu ne t’es pas roulé dans la boue que je sache ?
    
    ̶ Non c’est vrai …désolé je vais la récupérer.
    
    ̶ En tout cas tu as fait un drôle d’effet au Père Bernard et à ses deux séminaristes. Ils étaient là pour se présenter. Il remplace le père André et ils voulaient qu’on parle de la catéchèse. J’étais très embarrassée.
    
    ̶ Le Père Bernard ! m’étonnais-je.
    
    ̶ Oui il m’a fait bonne impression. Tu t’es excusé au moins ?
    
    ̶ Oui bien sûr…
    
    ̶ Mets la table et sort pour voir si ton père et ton frère ont besoin d’un coup de main.
    
    Une fois la table mise, je filais à leur rencontre. La traite était terminée. Ils étaient rentrés en tracteur et venaient de le garer. Il discutait à propos d’un vêlage à venir.
    
    ̶ Ça va fainéant, pas trop épuisé de ta journée ? me lança Gaëtan.
    
    ̶ Non ça va je te remercie.
    
    Gaëtan avait à peine un an de moins que moi, mais il me dépassait déjà de quelques centimètres. Il était costaud élancé, toujours sur de lui et depuis tout petit c’était lui le leader de la fratrie. Jusqu’à la puberté je faisais illusion vu qu’il m’a toujours rendu une dizaine de kilos, mais quand j’ai commencé à grandir cela n’a pas duré et quand lui s’est mis à pousser, moi je gonflais… C’était le ...
    ... fils modèle celui qui finalement reprendrait la ferme, celui aimait les bêtes, qui passait tout son temps libre à l’atelier, à l’étable ou sur un tracteur. On avait tous les deux grandit au cul des vaches mais pas avec les mêmes motivations. On s’aimait bien malgré nos différences et même si j’étais le suiveur, il me respectait en tant que grand frère et ne me cachait rien de ses pensées, de ses envies ou de ses désirs.
    
    Quand j’avais eu mes premières pollutions nocturnes je m’étais bien gardé de lui en parler. J’avais déjà du mal à comprendre pourquoi j’avais ces rêves avec des hommes qui m’obligeaient à leur obéir, pourquoi je me trouvais piégé par un chasseur qui m’offrait à ses collègues après un banquet trop arrosé, ou qu’un garde pêche m’obligeait à lui faire une fellation car je n’avais pas mon permis… mon plaisir à enfiler mes bottes, à essayer celles qui trainaient dans la remise, à les caresser n’était pas nouveau mais il avait pris une autre tournure à ce moment-là. Je ne comprenais pas pourquoi cela m’excitait à ce point, pourquoi j’avais toujours envie de me caresser avec les bottes, me frotter les fesses avec ou les lécher. J’aimais tout particulièrement éjaculer sur une botte, puis frotter ma semence et porter mes doigts à la bouche, parfois je léchais directement. J’avais terriblement honte et je ne pouvais pas m’en empêcher. Je m’imposais parfois une semaine ou deux d’abstinence mais comment tenir dans un tel environnement ? Entre la ferme, la pêche, les ...