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Simon, le petit paysan soumis - Chapitre 2 : La première leçon
Datte: 30/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Lesbottes, Source: Hds
... mon père allait prendre le fait que je bosse chez le voisin ? Surtout à la ferme… moi qui n’avait jamais montré d’enthousiasme pour la chose. Mon père me voyait bien prendre sa suite mais très vite j’avais dit que ça ne m’intéressait pas (« et pourtant avec le temps que tu passes à l’étable »…. m’avait-il répondu.). Je me sentais un peu piégé, excité à cette idée mais piégé quand même. Je relevais la tête et demandais : « Mais maître, Etienne ne vous aide-t-il pas ? » La gifle partit aussitôt. Ce n’était pas la première que je recevais, l’éducation familiale étant plutôt ferme, mais c’était la première fois que j’en recevais une qui me procurait un tel sentiment d’humiliation. Les larmes me montèrent aux yeux aussitôt. ̶ « tu te prends pour qui ? Ne conteste pas mes points de vue » me dit-il en me pointant sévèrement du doigt. « J’ai toujours raison à ton encontre petit salopiot. Ne t’avise pas de recommencer. Etienne bosse à l’abattoir et passe le reste de ses journées à chasser, pécher ou braconner ! Alors oui il m’aide parfois mais pas sans intérêt. Mais rassures toi tu le rencontreras bien assez tôt ». Roger avait haussé la voix et son visage était dur, son regard noir. Je baissais les yeux à nouveau. « tu m’appartiens », répéta-t-il. « Tu m’appartiens, petite salope ». Au ton de sa voix, je sentais que maintenant il souriait et je ne savais pas quoi en penser mais j’avais la joue en feu et bien appris ma leçon. C’était mérité après tout. Je tremblais un ...
... peu. La punition m’avait surpris et marquée. Je devais apprendre plus vite et rester à ma place. ̶ « Pardon maître, … pardon. » des larmes roulèrent sur mes joues. Je ne pleurais pas vraiment mais la gifle m’avait touchée. ̶ « Fait pas ta lopette. Tu es mon objet, un meuble, rien en somme. Donc tu pleurniches pas. Mais faut bien que tu comprennes où est ta place. Maintenant dégage et rentre chez toi et soit là demain à 7h ». J’approchais de l’exploitation familiale et Il fallait donc que j’explique à mon père que je travaillerai pour Roger. Mes ardeurs se calmèrent donc assez vite ce qui ne facilitait la tâche : dissimuler une érection en combinaison et sans slip n’était pas des plus simples. Je garais précautionneusement la remorque et filait par la grange jusqu’à la maison. Je laissais mes bottes dans la remise à côté de l’entrée et constatait que les Aigles de mon père n’étaient pas là, sans doute à surveiller la traite dans sa stabulation avec mon frère Gaétan. Seules nos vieilles paires de Baudou trainaient au fond de la remise avec les 3 ou 4 autres paires de mon père… Cette pièce était vraiment ma préférée, je m’y étais souvent soulagée, le plus souvent à toute vitesse, mais quand j’avais le temps et que j’étais seul c’était un délice de se vautrer sur tout ce caoutchouc. L’odeur m’entourait et suffisait à me faire dresser la queue ! Je chassais rapidement cette pensée pour ne pas avoir à cacher mon trouble. Néanmoins j’avais un problème car c’est là ...