1. La belle Hélène


    Datte: 24/10/2018, Catégories: fh, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    « … POUSSER LA PORTE DU JARDIN D’ESMÉRALDA »
    
    En hommage à cette superbe phrase extraite de la comédie musicaleNotre-Dame de Paris :
    
    « … ô laisse-moi rien qu’une fois, pousser la porte du jardin d’Esméralda. »
    
    Elle constitue à elle seule un fabuleux raccourci et une superbe suite poétique à l’escalier si prosaïque de Clémenceau.
    
    Ce mercredi-là, je ramène Sauveterre, l’audit envoyé par la maison-mère, à la gare de TGV dans la bourgade voisine, à une vingtaine de kilomètres. Comme j’ai le temps, je l’accompagne sur le quai et lui tiens compagnie jusqu’à l’arrivée du train pour Paris. Il m’en remercie avec effusion. Pas de quoi, j’avais reçu des consignes précises : se mettre en quatre pour ce monsieur. Le patron de notre usine n’est pas stupide : du rapport de Sauveterre peut dépendre pas mal de choses pour nous autres, péquenots de province. Le train démarre, et je regagne ma voiture garée sur le parking de l’hôtel de Paris, juste en face de la gare, lorsque je m’arrête, pétrifié. Hélène Domieux sort de l’hôtel au bras d’un monsieur distingué, dans la cinquantaine, dont je puis jurer qu’il n’est pas son mari. Impossible de les éviter. Je me reprends et m’oblige à croiser la belle Hélène en n’y laissant rien paraître, comme si nous ne nous connaissions pas. Son regard m’accroche, me semble-t-il, une fraction de seconde, mais sans que j’en aie la certitude. Elle continue sa route en affichant le même parfait détachement que moi. En ouvrant la portière de ma voiture, ...
    ... je la distingue encore de loin, en train de recevoir une chaste bise sur chaque joue. Chaste ? Pour tromper l’ennemi, peut-être ? C’est bien le moment de sauver les apparences…
    
    Sur le chemin du retour, je ressasse l’idée et n’en reviens toujours pas ! Madame Domieux, l’irréprochable épouse, surprise en fin d’après-midi, au bras d’un séducteur sur le retour, au sortir d’un hôtel de la ville voisine ? Impensable ! J’ai dû rêver ! Rêver non sans pincement au cœur, un gros pincement de jalousie. L’inaccessible Hélène m’a toujours fait flipper ; et je ne suis pas le seul, tant s’en faut. Qu’un illustre inconnu ait pu décrocher la timbale face à nous tous, et à ma petite personne en particulier, me laisse un goût amer. À la limite, je me sens plus cocu que le mari…
    
    Hélène Domieux ? C’est une belle femme dans la trentaine, mariée, sans enfants. Elle doit donc avoir le temps, elle, de s’envoyer en l’air l’après-midi – pardon, Hélène, je suis méchant –, mais reconnaissons-le, elle a des arguments à faire-valoir qui suscitent de l’enthousiasme chez les messieurs et beaucoup moins, curieusement, chez leurs dames… C’est LA femme que tout le monde admire. Une jolie silhouette, un corps souple, des formes pleines et épanouies. Des cheveux clairs légèrement bouclés qui tombent sur les épaules, et des yeux, de si beaux yeux ! Pas bégueule pour un sou, elle rayonne de gentillesse et de fraîcheur. Elle ne cherche jamais à se mettre en avant, elle est un modèle de discrétion, mais attire ...
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