1. Une conversation surprise, et tout change


    Datte: 08/02/2018, Catégories: fh, fhh, couplus, cocus, inconnu, vacances, forêt, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, Partouze / Groupe confession, cocucont, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    ... moi. Un baiser dans le cou, et ses mains sur mes hanches me poussent dans le chemin. Quelques passages encore occupés, et puis une trouée sans bougie. Les mains me guident. Une haie me ferme le chemin, mais en réalité on la contourne pour nous retrouver dans une pièce à ciel ouvert. Au milieu, une sorte de lit ; quelques chaises sur le côté. Éric me laisse pour aller se saisir de la bougie dans son pot de verre qui gît sur le lit et l’allume pour retourner sur nos pas et, j’imagine, la déposer au beau milieu de l’entrée. Je distingue la flamme à travers le feuillage.
    
    Seule quelques secondes, perdue au milieu de nulle part, j’attends mon amant. Mon mari le veut. Mon mari m’en donne la permission si j’en ai envie.
    
    Laurent, quelle idée perverse de venir me regarder avec un autre ! Me regarder ! Soudain je m’inquiète. S’il en a le désir, il va franchir la porte, il va suivre le chemin lumineux, il va deviner, et les bruissements vont lui confirmer que des couples baisent derrière les haies. Des couples, oui. Mais moi, comment va-t-il savoir où je suis ? Une bougie ressemble à une autre. Se guider par les bruits ? Impossible.
    
    Alors j’ai l’idée du Petit Poucet. Marquer l’entrée. Mais avec quoi ? Je n’ai rien sur moi. Rien… mais si !
    
    Éric est tout étonné de me voir retirer ma petite culotte. Il doit penser que je suis bien pressée. Mais en passant devant lui avec ma lingerie blanche à la main, je lui dis :
    
    — Pour que mon mari nous trouve.
    
    J’espère seulement que ...
    ... personne ne viendra enlever ce petit bout de tissu, bien étalé à côté de la bougie. Laurent devrait la reconnaître.
    
    En revenant vers Éric, je me sens une âme perverse et joyeuse d’imaginer la surprise. Il doit le sentir, car aussitôt il m’enlace et son baiser est un feu brûlant. Il cherche déjà à détacher les boutons de ma robe. Mais je sais pour m’en être plainte à l’essayage que les boutonnières sont très serrées. J’ai peur qu’il en déchire, et en m’éloignant un peu je dis :
    
    — Laisse-moi faire.
    
    Je commence le laborieux dégrafage sous ses yeux alors qu’il en profite pour se déshabiller. Enfin j’ai réussi à la faire passer et je la pose sur une chaise, lui ajoutant mon soutien-gorge.
    
    Lorsque je me retourne, nue, je découvre mon Apollon d’un soir en face de moi. C’est une chose de se montrer nue sur une plage, mais c’en est une autre de le faire dans cet état d’esprit. Sous la lumière de la lune, nos regards découvrent le partenaire. Je dois être une vicieuse qui s’ignore car je fixe immédiatement le bas-ventre de l’homme. Je suis presque déçue de n’y découvrir qu’un sexe mou, une longue tige pourtant, que l’obscurité n’en laisse pas moins deviner les deux boules sur laquelle elle repose.
    
    Éric vient se coller contre moi. Le contact de nos épidermes me fait frissonner. Maintenant mes seins pointent contre son torse. C’est troublant. Aucun homme ne s’est approché si près que mon mari, ou alors il y a si longtemps que je n’en ai plus le souvenir. Un duvet chatouille ...
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