1. Une conversation surprise, et tout change


    Datte: 08/02/2018, Catégories: fh, fhh, couplus, cocus, inconnu, vacances, forêt, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, Partouze / Groupe confession, cocucont, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    ... d’été.
    
    Donc, dès le premier jour, nous avons respecté la tradition en nous ruant sur la plage. Magnifique plage de sable fin qui court sur des kilomètres. La seule différence, c’est qu’au lieu de s’arrêter à notre endroit habituel il m’entraîne à quelques centaines de mètres, dans la partie nudiste.
    
    La plage nudiste fait presque partie de nos jeux. Depuis longtemps il m’en parle. Depuis longtemps je lui dis que je ne suis plus assez jeune pour cela. Depuis longtemps la question reste en suspens.
    
    — Voilà. À partir d’aujourd’hui, nous viendrons ici, affirme-t-il en étalant sa serviette et retirant son polo et son maillot de bain.
    — Mais…
    — Non. Je sais ce que tu vas dire… Je ne suis plus assez jeune ! Je ne suis plus assez belle ! Au moins cette année tu ne pourras me dire que le blanc sous les maillots va faire moche. Nous sommes blancs, partout…
    
    Comme il voit que j’hésite encore, il insiste :
    
    — Regarde, il y a presque personne. Tiens, une famille avec des enfants… Un couple… On est seul au monde. Si tu veux, allons plus loin…
    
    C’est vrai qu’il a raison et que mes prétextes tombent sous ses arguments. Surtout qu’il ajoute :
    
    — Allez viens. Tu n’as pas à avoir honte de ton corps. Je l’aime, moi, ton corps, et beaucoup de femmes voudraient bien te ressembler.
    
    Alors j’ai cédé. Me déshabiller n’a pas été difficile, les voisins étaient si loin qu’on ne voyait rien.
    
    Il me faudrait un chapitre à lui seul pour décrire, non pas la première fois mais La ...
    ... première et les Suivantes.
    
    Que dire du premier étalage de crème sur les fesses ? Chacun s’occupe de l’autre. Je sais maintenant obliger Laurent à rester à plat-ventre pour cacher une érection lorsque je l’enduis consciencieusement, n’oubliant surtout pas la raie, même si chacun sait que le soleil n’atteint pas ces zones. Il se venge sur moi après.
    
    Que dire des premiers « bonjours » aux voisins de plus en plus nombreux à mesure que le jour avance et que le mois s’écoule ?
    
    Que dire de ces hommes, qui manifestement essayent de draguer en se baladant devant nous ? Une minorité heureusement. Une minorité, d’ailleurs avec une moyenne d’âge élevée. Qui peut bien répondre à leurs avances ? Pas une femme seule. D’autres hommes, peut-être ?
    
    Que dire de l’habitude très vite prise par Laurent de m’entraîner derrière la dune pour me faire l’amour ? La première fois, j’ai été surprise. Les autres, je reconnais les avoir attendues. Ces parties de « baise » ; je m’étonne d’utiliser ce vocabulaire, mais il reflète vraiment notre « bestialité » dans ces moments-là. Un goût de fruit défendu, comme des adolescents, alors que les parents sont sur la plage, et qui partent pour se cacher en forêt. Un parfum de perversité qui excite alors qu’à chaque instant quelqu’un peut nous surprendre.
    
    Que dire de cette impression de liberté, allongée sur la serviette, bras et jambes écartés, offrant le plus intime, le plus secret, le plus délicat à la brise et aux rayons du soleil ?
    
    Mais l’attitude ...
«1234...19»