1. Une conversation surprise, et tout change


    Datte: 08/02/2018, Catégories: fh, fhh, couplus, cocus, inconnu, vacances, forêt, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, Partouze / Groupe confession, cocucont, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    ... déplaise. Je me disais juste que c’était un moyen sympa d’« avancer ».
    — Avancer. Avancer. Je comprends maintenant.
    — Vous faisiez un beau couple, et j’avais l’impression qu’il ne te laissait pas indifférent.
    — C’est vrai. Mais en réalité il m’attend. Il m’attend là-bas au fond. Je lui ai dit de patienter dix minutes.
    — Alors dépêche-toi. Ce serait dommage.
    — Tu veux vraiment ?
    — Oui, j’aimerais. Mais encore une fois, tu le fais pour toi d’abord.
    — Et que vas-tu faire pendant ce temps ?
    — C’est un secret. Peut-être rester à siroter ma vodka. Peut-être vous suivre.
    — Chéri je sais pourquoi tu m’as fait mettre cette robe qui me signale à un kilomètre. Je sais aussi pourquoi toi tu es couleur passe muraille, ombre parmi les ombres.
    — Va vite, il t’attend.
    
    Il ne m’est pas si facile de traverser la salle pour atteindre la porte où Éric m’attend. Tout paraissait simple et évident lorsque j’étais dans ses bras, excitée par les danses et la fierté d’inspirer à ce garçon une érection, gage de son envie de moi. Mais, même si la conversation avec Laurent était sous-tendue de sexe, la tension est retombée, et quelques mètres suffisent à me faire douter. Ne faisons-nous pas une erreur ?
    
    Mais le sourire d’Éric me rassure. Il me prend dans ses bras avec une tendresse qui m’émeut et me fait espérer plus qu’une simple coucherie.
    
    — Je suis heureux que tu sois là. J’avais peur que tu ne viennes pas. Viens.
    
    Il me prend par la main. Son tutoiement participe à ma ...
    ... décontraction. Un homme et une femme. Pas de différence d’âge. Franchir la porte, c’est sauter le pas. Un pas dans l’obscurité. Je quitte le bruit et la lumière, même si elle est diffuse, pour retrouver le ciel, la lune et les étoiles.
    
    Un dernier regard avant que la porte métallique ne claque ne me permet pas de voir Laurent. Où est-il ? Mais Éric m’entraîne. Il doit être familier du lieu car moi, il me faut quelques secondes pour m’habituer. Pas d’éclairage, si ce n’est deux lignes lumineuses qui matérialisent un chemin. Chemin de gravier qui devient presque aussitôt de gazon. Quelques mètres encore et on marche entre deux haies de temps en temps percée d’une ouverture. À droite, à gauche. Devant tous ces passages, une bougie allumée est posée à même le sol, au centre.
    
    — C’est le signe pour indiquer que l’alcôve est occupée, me chuchote mon mentor.
    
    Ainsi, c’est derrière ces feuillages que le mari regarde sa femme avec un autre. Ou bien qu’un couple d’un soir, résultat de drague sur lefloor, s’envoie en l’air.
    
    Éric me fait signe de la main pour me dire d’écouter. Écouter quoi ? Mais que je suis bête… Les bruissements que je surprends ne sont pas ceux d’un feuillage que le vent secoue. C’est une musique d’un autre genre. Du mélange des genres. De respirations fortes. De soupirs. De gémissements. De « Oh ! » De « Ah… » Je crois même entendre le claquement des chairs qui se heurtent.
    
    Il sourit de mon étonnement.
    
    — Cela participe à l’ambiance…
    
    Il s’est placé derrière ...
«12...789...19»