Police polissonne (45) - Histoires de Sexe

Police polissonne (45)

... autre unité ; ou que tu quittes l’armée. Pour ma part l’incident est clos et je ne porterai pas plainte. Pour info, on engage dans la police, alors bonne chance.

— Merci Mam’zelle.

— Vous avez de la chance que Sonia soit une belle personne, ce qui n’est visiblement pas votre cas. Alors réfléchissez, vous passerez au rapport demain matin à neuf heures ; vous passerez la nuit ici, histoire de vous remettre les idées en place et de prendre la bonne décision.

Le commandant l’accompagne au mess des officiers ou une petite réception y est donnée. Le président l’interroge sur son stage et l’avenir ; mais dans sa tête, elle repense à ce moment si délicieux de sa relation avec le président de l’année dernière. Les discussions vont bon train, mais la petite fête est interrompue par l’arrivée du planton, qui indique au sergent qu’une voiture de gendarmerie attend à l’entrée de la caserne.

— Sonia, il va être temps de partir, va récupérer tes affaires…J’arrive.

Le sergent invite les autres stagiaires à rejoindre la chambrée. Ils saluent tous ceux présents, et se retrouvent dans la chambre où tous les murs qui les ont protégés du froid, et assisté pendant six mois à leurs ébats quelque peu turbulents. Le sergent les rejoint, leur souhaite courage et ténacité dans leurs nouvelles missions. Les cœurs se serrent, l’émotion est là ; Sonia est au bord des larmes attrape son sac et dévale les escaliers, suivis du sergent.

— Sonia attend pourquoi tu pars si vite ?

Elle ...

... s’arrête net, se retourne ; elle pleure. Bob la recueille dans ses bras, la serre très fort contre lui et la voix étranglée ; il lui chuchote :

— Sonia, tu me donneras de tes nouvelles, dit-il en risquant un dernier baiser.

— Adieu, Bob… Elle se retourne et commence à courir vers la sortie.

— Sonia ! Sonia ?

Elle se retourne le regarde, il demande :

— Sonia, c’est un adieu ou un au revoir ?

Elle le regarde et en ouvrant les bras, montrant son indécision ; elle lui répond :

— J’sais pas, Bob ; j’sais pas… conclut-elle en se retournant en direction de la sortie.

Bob en a lui aussi gros sur le cœur. Il se rend compte que la jeune femme a réussi à lui retourner le cœur, il ne sait pas si un jour il la reverra. Sonia arrive à l’entrée de la caserne, sur le parking visiteur une Clio blanche, et un homme qui l’attend. À la vue de Sonia, il sort de la voiture et vient à la rencontre de la jeune femme.

— Bonjour, Mademoiselle Sonia Wolski ?

— Bonjour, oui c’est moi.

— Bien je suis Mathieu Durand, votre chauffeur pour aujourd’hui et formateur à l’école de conduite à partir de demain.

— Enchanté Monsieur.

— Donnez-moi votre bagage, et si vous voulez bien prendre place ; nous partons immédiatement pour Abbeville. Vous êtes au courant ?

— Naturellement, mais je ne devais pas aller à fontainebleau ?

— Oui, mais il y a un changement, car il est préférable de faire ce stage dans une unité de la Police Nationale.

Elle s’installe à la place passager à ...