Police polissonne (45) - Histoires de Sexe

Police polissonne (45)

Après un rapide vol en hélico, la section arrive à la base. Première étape : restituer les armes ; seconde étape : la douche ; troisième étape : le casse-croûte ; et enfin : une bonne nuit.

Pour ce qui est de la restitution des armes, l’affaire est rapide ; les moyens en personnel ont été déployés pour y passer le moins de temps possible. Une fois l’artillerie rendue à l’armurerie, vérifiée et le PV de restitution signé ; la section peut aller se doucher, sauf Sonia. Pour elle, c’est direction l’infirmerie pour y subir un examen complet, et malgré ses protestations ; elle est obligée d’exécuter les ordres :

— Sonia, à cause de ce qui vient de se passer ; tu es obligée de te faire examiner par le médecin.

— Mais non chef, j’en ai vu d’autres ; et je ne porterai pas plainte contre lui, car je pense qu’il a été suffisamment humilié quand mes camarades et vous, l’avez trouvé attaché la bite à l’air.

— C’est hors de question ! Tu vas te faire examiner immédiatement ; c’est un ordre. Je vais demander au toubib de me faire un rapport, et si tu as le moindre problème de santé ; tu porteras plainte ; c’est compris ?

— Bon, je vois que je n’ai pas le choix ; j’y vais, chef !

C’est un peu à contrecœur qu’elle se rend à l’infirmerie où le toubib l’attend.

— Bonjour Sonia Wolski, déshabillez-vous entièrement pour que je vous examine, et racontez-moi ce qui s’est passé, ordonne la femme médecin.

— Oh, vous savez Docteur ; j’ai la peau dure et puis il m’a juste ...

... frappé.

— Peut-être, alors expliquez-moi pourquoi on vous a retrouvée entièrement nue ? Il avait l’intention de vous violer ? Je le sais.

— Oui, c’est vrai ; mais je ne lui en ai pas laissé le temps ; alors pour moi ce n’est qu’un incident.

— Peut-être, mais en attendant, vous allez passer une radio « corps entier » et après je verrai quelles suites je donnerais.

Après avoir passé la radio et subit un examen complet et un contrôle vaginal pour être certain qu’elle n’a pas de lésions graves ; le toubib donne ses conclusions à Sonia :

— Bien, vous êtes résistante, mis à part les traces de coups, je n’ai pas décelé de lésions ; donc tout va bien. Néanmoins, il y a un rapport du sergent avec une plainte contre votre agresseur, il passera demain devant le Commandant de la base ; il encourt une peine de prison et la radiation du corps des armées.

— Mais…, ce n’est pas possible, pas pour quelques coups de ceinture.

— Oui, mais il a voulu vous violer, il y a un témoin qui à tout entendu. Alors vous devez déposer plainte pour que cela serve d’exemple. Vous savez la condition de vie des femmes dans l’armée n’est pas facile, elles sont trop souvent confrontées au sexisme et subissent des attouchements ; alors si vous ne le faites pas pour vous, faites, le,, pour elles.

— Mais que va-t-il lui arriver après, car je suis certaine que c’est un bon soldat. Je pense que je l’ai vexé et humilié ; alors, ce qu’il a fait est un peu de ma faute.

— À vous de voir, ...