1. Police polissonne (45)


    Datte: 21/10/2018, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... tous ceux avec qui ils ont travaillé pendant ces six mois et notamment le formateur qui lui avait proposé un saut en parachute à poil et en baisant et ça ; elle ne l’a pas oublié !
    
    — Oh mec, et le saut on le fait quand ?
    
    — En été, promis ; je t’appelle…
    
    Ils doivent aussi se rendre au mess des officiers pour un pot d’honneur et y retrouvent les officiels, et quand le commandant de la base lui demande des explications sur les incidents de la veille ; elle lui fait une réponse surprenante :
    
    — Mon Commandant, je vous demande de ne pas le virer de l’armée, c’est sûrement un bon soldat.
    
    — Peut-être, mais il a commis une faute intolérable, je suis désolé, mais je ne peux pas revenir en arrière ; d’autant que cela a été annoncé clairement.
    
    — Ce qui est arrivé n’est pas si grave. Bon OK, il m’a un peu bousculé, mais je l’ai un peu cherché aussi, alors au pire, vous pourriez le muter sur une autre base. Mais dans tous les cas je ne déposerai pas plainte contre lui.
    
    — Bien, je vois que vous êtes plus tolérante que moi ; alors nous allons faire un marché : nous allons le voir et s’il vous présente des excuses, je le ferai muter ; autrement il sera exclu de l’armée.
    
    — C’est d’accord, alors allons-y.
    
    Le supérieur accompagne Sonia jusqu’à la prison datant de la construction de l’ancienne caserne d’avant 1900, la cellule est restée dans son jus et est composée uniquement de barreaux carrés à large section. Dans le fond, un banc de pierre et une lucarne pour ...
    ... éclairer les lieux. Les autorités ont décidé de conserver ces lieux dans l’état afin de rappeler au condamné qu’il est là pour réfléchir dans le froid et dans l’inconfort le plus total à la faute commise. Ils se présentent au gardien et l’officier demande à voir le soldat « Conard ». En s’approchant de la cellule, ils découvrent un homme reclus sur lui-même, les coudes sur les genoux et la tête dans les mains.
    
    — Garde-à-vous ! hurle le commandant.
    
    L’homme lève la tête et offre aux visiteurs le visage d’un homme triste et rongé par les remords, puis il se lève et se place au garde-à-vous. Ni le commandant, ni Sonia ne lui adressent la parole, elle le fixe dans les yeux froidement ; l’homme à du mal à soutenir son regard, mais s’avance et d’une voix cassée dit :
    
    — Mademoiselle, j’ai été odieux avec vous, je ne sais pas ce qui m’a pris ; je me rends compte de la gravité de ce que j’ai fait ; je suis un gros con, et je vous prie de m’excuser. J’assumerai les conséquences de mes actes, mais je regrette sincèrement ; je vous demande pardon.
    
    Sonia reste un instant sans rien dire, elle pense. Devant le désarroi de cet homme, elle est maintenant convaincue que malgré sa stature imposante, il n’est pas si méchant que cela mais tout simplement bête. Alors elle lui répond :
    
    — C’est quoi ton prénom ?
    
    — Mathieu, Mam’zelle.
    
    — Alors Mathieu je te pardonne, mais à condition que si tu as des problèmes de personnalité, tu te fasses soigner, et que tu demandes à être muté dans une ...
«12...5678»