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Police polissonne (45)
Datte: 21/10/2018, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... accompagnerai pour votre dernier petit-déjeuner. En traversant la cour, ils découvrent qu’un chapiteau est en cours d’installation, Sonia interroge : — Chef, pourquoi installe-t-on ce chapiteau ? — Nous avons la visite du président de la république, et de ministres pour les traditionnels vœux aux armées. — Ah, OK, dit Myriam d’un ton désinvolte. Au restaurant, ils s’installent autour d’une table, le sergent y prend place également mais en bout table ; ainsi il peut s’adresser à tous plus facilement. — Bon appétit à tous, eh bien voilà, c’est la fin de cette formation ; j’espère que vous garderez un bon souvenir de votre passage ici et que tout ce que vous avez appris vous sera utile. — Chef, interrompt Sonia. Je suis certaine que cela nous servira un jour, je tiens à vous remercier personnellement pour ce que vous avez fait pour moi ; grâce à vous, je me sens forte et capable d’affronter tous les dangers et mener ma mission à bien. Puis à tour de rôle, tous remercient le sergent pour ce qu’il a fait pour leur inculquer règle et méthode de combat ; ainsi que la discipline. Ils ont fini de prendre leur collation, se dirigent vers l’extérieure ; le sergent informe. — C’est moi qui vais mener la section pour ce dernier trajet vers les couleurs. Formez la colonne ! dit-il d’un ton sec. La section s’aligne dans un ordre parfait, le sergent vérifie, inspecte ; rectifie quelques tenues : — Je veux que vous soyez parfait pour cette dernière fois, ...
... alors : Gard’vous ! En avant marche. Un…Deux !...Hein…Euh !...Hein…Euh ! Et qu’on vous entende arriver, attaquez le sol du talon !...Hein…Euh ! En passant entre les bâtiments, les pas résonnent, tous lèvent le menton. « Ils ont fière allure ! » pense le sergent. — Direction le mât de pavillon, à droite, droite ! Alors que toutes les autres sections sont toutes à leur emplacement habituel, le sergent les conduits entre le mât de pavillon et le chapiteau ; ainsi ils ne voient pas ce qu’il se passe dans leur dos. Le sergent entonne un « Garde-à-vous » aussi puissant que s’il avait eu un mégaphone. Les talons et les mains claquent, l’homme au clairon joue la sonnerie, le son du clairon déchire le silence de la caserne à peine révélée ; le drapeau s’élève ; les gradés saluent. Du haut du mât, le drapeau domine ; la voix du sergent se fait entendre : — Section, SIUS 10, demi-tour, droite ! Droite ! Tous se tournent et découvre les personnalités présentent. Sonia reconnaît le Président de la République, le Ministre des armées, le commandant de la base ainsi que le capitaine Jean Michaud, leur grand chef. Sonia s’amuse de cette situation, car s’il y a bien quelque chose qu’elle est la seule, parmi tous ses hommes et femmes de cette base, à connaître et à avoir gouté ; c’est la bite de ces hauts dignitaires. — Section 10 à vos ordres Mon Commandant ! — Repos, ordonne le supérieur. Le président qui n’a de regard que pour Sonia, déroule le discourt des vœux aux ...