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C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur
Datte: 20/10/2018, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail dispute, Oral pénétratio, fsodo, vengeance, cocucont, Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... demande si elle n’est pas en train de faire une connerie. Alain l’a appelée plusieurs fois. Elle ne répondra pas. Elle coupe son téléphone, augmente le volume de la musique et roule pour traverser la ville. Arrivée au pied de l’immeuble, elle hésite encore un instant. La résidence est protégée par deux portes à code. Elle sonne au 408. Aucune voix ne sort du haut-parleur, mais elle entend le bruit de la gâche électrique. Elle entre dans le sas. Le bruit de la porte suivante lui arrive aux oreilles. Elle la pousse et se dirige vers l’ascenseur. Ça résonne. Arrivée au quatrième, elle sonne à la porte de Cyril. Il ouvre la porte en grand, tout sourire. Il la détaille de la tête aux pieds, comme hypnotisé. Il fait un pas à l’extérieur pour lui faire la bise. À ce moment précis, la lumière du couloir s’éteint. Il reste à peine une lueur pour qu’ils se voient. Cyril prend Aline par la main et la dirige dans l’appartement. Quand il referme la porte derrière lui, il n’y a plus de lueur. Le noir est complet. Un petit point rouge subsiste près de l’interphone. Ils marchent tout droit, puis virent sur la gauche. Aline ne sait pas où elle est. Sa démarche est hésitante. Cyril s’arrête. Elle le sent devant elle. Il la saisit par les épaules, comme pour évaluer sa position. Puis il déboutonne l’imper, délicatement, sans la toucher. Il l’en débarrasse puis la reprend par les épaules et la pousse légèrement. Elle comprend qu’elle doit s’asseoir. Elle cherche un contact derrière elle ...
... de ses mains à mesure que ses genoux plient. Elle sent le cuir d’un canapé ou d’un fauteuil et s’y appuie pour s’asseoir. C’est un canapé. Elle est assise au milieu, sans doute. Elle entend des bruits de verres qui s’entrechoquent, puis sent la main de Cyril qui cherche la sienne. Il lui place un verre dans la main puis s’assoit à côté d’elle. — Bienvenue chez moi dans le noir. — Merci. Nous sommes où ? — Dans le salon. — Et on boit quoi ? — Sens… — Du whisky. C’est peut-être un peu fort. — Tu n’aimes pas ? — Si ; il sent bon la tourbe. Même avec un seul verre, je risque d’être pompette… — À ce point ? — Oui. Je vais juste le goûter. Je dois conduire pour repartir. — Tu viens d’arriver… — Je ne vais pas rester longtemps. Aline sent la cuisse de Cyril contre la sienne. Ce contact la gêne. Elle recule un peu, mais quelques secondes plus tard il est à nouveau contre elle. Elle se recule carrément jusqu’à toucher l’accoudoir du canapé. — Tu es où ? — Je suis là. Au bout du canapé. — Je te fais peur ? — Non. Mais tu ne peux pas me reluquer, alors tu essaies de me toucher. — J’ai été inconvenant ? — Limite. — Désolé. — C’est rien. Je pose mon verre où ? — Attends, je l’attrape. On a une table devant nous. Cyril s’approche à tâtons. Sa main trouve la cuisse d’Aline. Elle saisit cette main pour lui passer le verre. Il le prend et le dépose. Il est à nouveau contre elle. Elle peut sentir son souffle chargé de houblon. Elle se sent un peu gaie après ce ...