C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur
Datte: 20/10/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
dispute,
Oral
pénétratio,
fsodo,
vengeance,
cocucont,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... miroir. À défaut d’être belle, elle se trouve jolie et pimpante. Peut-être un peu « too much », mais après-tout…
Elle redescend et traverse le salon en claquant ses talons au sol, d’un pas lent et chaloupé. Alain la fixe, l’air furibard.
— Je vois que Madame a mis sa tenue de combat !
— Une tenue pour être à l’aise.
— À l’aise, mon cul ! Ouvre ton imper que je voie ce que tu portes.
Aline déboutonne l’imperméable et en ouvre les pans. Elle reste ainsi, une jambe légèrement pliée et le bassin de trois quarts, le menton relevé et une moue sensuelle, comme un mannequin devant un objectif.
— Ça te plaît ?
— T’as mis une culotte au moins ?
Aline ne se démonte pas. Sa main droite quitte le pan de l’imper pour soulever la jupe devant elle et dévoiler son joli string. Le mouvement est bref ; la jupe retombe, mais il a eu le temps de voir.
— Tu sors avec qui ?
— Ça ne te regarde pas.
— Bien sûr que ça me regarde : je suis ton mari !
— Oui, et quoi que je te dise, tu ne me crois pas.
— Dis-moi quand même !
— Eh bien, je vais en ville, et sur le chemin je vais appeler Corinne pour qu’elle me rejoigne.
— Menteuse ! Tu vas voir un mec !
— Comme tu veux. Ne m’attends pas pour dormir.
Et Aline tourne les talons avant qu’il ne réagisse, referme la porte derrière elle et saute dans sa voiture. Elle quitte le lotissement en direction du centre-ville.
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— Allô ?
— Salut, c’est Aline. Je te dérange ?
— Non, pas du tout. Qu’est-ce qui ...
... t’arrive ?
— Je me suis engueulée avec Alain. J’en ai marre. Je me suis barrée pour la soirée.
— Ah, ma pauvre… qu’il est con ! Si j’avais une femme comme toi, je la bichonnerais au lieu de l’emmerder sans cesse.
— T’es gentil.
— Merci, mais je pense ce que je dis. Tu es partie de chez toi ?
— Oui, je t’appelle de la voiture.
— Tu vas aller où ?
— Je ne sais pas. En ville. Je vais aller me saouler, dit-elle avec un rire nerveux.
— Viens plutôt boire un verre à la maison.
— Chez toi ?
— Ben oui, chez moi !
— Tu es seul ?
— Non, mais ma mère est au lit à cette heure-ci ; t’inquiète pas.
— Tu ne veux pas me rejoindre en ville ?
— Si tu veux, mais ce serait plus sympa chez moi, non ?
— Je préfère qu’on ne soit pas seul tous les deux.
— Ah bon, pourquoi ?
— Hé, Cyril, on se tutoie ?
— Oui.
— Alors t’es lourd. Chez toi, tu vas pas arrêter de me reluquer.
— Si on va dans un bar, ce sera pareil ; sauf que d’autres hommes vont te reluquer aussi. Tu préfères ça ?
— Pas faux. Mais chez toi, tu pourrais aussi tenter autre chose.
— Ah, tu as peur de moi ou quoi ?
— Un peu, oui.
— Viens chez moi.
— Non.
— Je te reçois lumières éteintes, dans le noir.
— T’es con !
— Non, je t’assure. Je prépare de quoi boire et manger, et je coupe tout. Comme ça, je ne pourrai pas te reluquer.
— Ça pourrait être drôle… Mais tu pourrais essayer de me toucher.
— Si c’était le cas, tu sais où se trouve la sortie. Allez, viens.
— J’arrive.
Demi-tour. Direction chez Cyril. Aline se ...