C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur
Datte: 20/10/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
dispute,
Oral
pénétratio,
fsodo,
vengeance,
cocucont,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
— Ça fait dix ans qu’on bosse ensemble, merde, tu pourrais me faire un peu confiance et me dire ce qui ne va pas !
— Je ne peux pas t’en parler, mais je suis dans le fond du seau ; complet.
— Bon, Alain, ou tu changes de tête, ou tu changes de pièce, mais fais quelque chose : j’en ai ras le cul. Et tu ne fous rien, ça me met les nerfs !
— Excuse-moi, Patrick. C’est ma femme.
— Quoi, ta femme ? Aline ? Elle est malade ?
— Non, elle me trompe.
— Oh merde ! Mon pauvre… Elle t’en a parlé ou tu as découvert quelque chose ?
— Ni l’un ni l’autre.
— Bah quoi, alors ?
— J’en suis persuadé ; c’est tout.
— Houlala, mon pauvre ami, tu dérailles. Aline, je ne la vois pas te tromper. C’est une femme fidèle. Et tu te mets dans cet état juste pour des délires ?
— Je sais. Je n’ai pas de preuve. Mais j’en suis sûr, elle a quelqu’un.
— Bon. Mais qu’est-ce qui te fait penser ça ?
— Plusieurs choses :
— Hé, Alain, elle arrive à la quarantaine, Aline ; elle a besoin de se rassurer, c’est tout.
— Mouais, c’est ça. En se déguisant en pute ?
— Tu en rajoutes. Elle est juste plus coquette ; tu devrais être content. Et tu lui as parlé de tes doutes ?
— Oui, j’arrête pas. Elle nie. Elle me dit que je délire, que c’est n’importe quoi, qu’elle m’aime, qu’elle n’a connu que moi, etc. Et pour la rareté de nos relations, elle dit juste qu’elle a moins envie à cause de la fatigue. C’est clair : elle a quelqu’un.
— T’es trop con…
— N’empêche que je ne devrais pas te parler de ça, mais ...
... quand elle accepte de faire l’amour, j’en parle même pendant l’acte. Je lui demande si elle baise ailleurs. Elle dit que non. Je lui demande si elle aimerait bien. Elle dit que non et rouspète.
— Ah, je vois. Même quand vous êtes au lit ça te hante. Tu ne penses plus qu’à ça.
— Exact.
— Vous devriez prendre des vacances tous les deux ; ça vous ferait du bien.
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Alain est obsédé. Il renifle les petites culottes de sa femme dans le bac à linge, à la recherche de la moindre fragrance suspecte ou d’une trace séchée. Il profite de la moindre occasion pour fouiller le téléphone d’Aline. Il est sur le pas de porte dès qu’il peut quand le facteur passe.
Mais il ne trouve rien. Il ne dort plus, ne mange plus, ne sourit plus. C’est un enfer.
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— Tu es très en beauté ce matin, Aline.
— C’est gentil, Cyril. Tout va bien ?
— Merci. Très bien. On commence ?
— Le temps de lire mes mails et je te rejoins dans la salle de réunion.
Aline est en effet très belle ce matin. Le printemps est propice aux bonnes résolutions. La sienne, c’est débord de s’occuper d’elle. Son mari ne la regardait plus et la traitait un peu comme une bonniche. Elle a fini par se dire qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait : quinze ans de mariage, quatorze de laisser-aller. Il se détournait sans doute justement parce qu’elle était moins soucieuse de son apparence. Alors elle a décidé de changer du tout au tout. Une nouvelle coupe au carré qui a redonné à ses ...