1. C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur


    Datte: 20/10/2018, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail dispute, Oral pénétratio, fsodo, vengeance, cocucont, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... pleines et profondes. Aline aurait voulu que ça dure encore.
    
    Ils restent enlacés, sous la couette, sans parler. Ils se regardent et se caressent. Aline est sur un nuage, hors du temps. Il vole avec elle, ils ne font qu’un.
    
    Elle sent tout à coup une forme de panique la submerger, quitte le lit à la hâte, se précipite hors de la chambre pour chercher ses vêtements sur la mezzanine, qu’elle passe rapidement pour s’enfuir. En partant, elle passe la tête à l’entrée de la chambre, fait à Cyril un petit signe d’adieu, des larmes dans le regard, sans voix.
    
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    — Te voilà enfin !
    — Tu ne dors pas ?
    — Il est cinq heures du matin.
    — Je sais.
    — T’étais où ?
    — Ça ne te regarde pas.
    — Tu as toujours ta culotte ?
    
    Aline sait que c’est un moment de vérité. Elle ne pourra pas garder ce qui s’est passé pour elle et faire comme si ça n’était pas arrivé. Elle ouvre son imper et soulève sa jupe. La jupe retombe.
    
    — Tu t’es bien amusée ?
    — On peut dire ça, oui.
    — Avec qui tu étais ?
    — Tu ne connais pas.
    — Donne-la-moi !
    — Quoi donc ?
    — Ta culotte.
    — N’importe quoi !
    — Donne !
    — OK, OK…
    
    D’un geste rageur, elle passe ses mains sous sa jupe et descend son string. Elle en sort un pied et se sert de l’autre pour jeter le tissu en direction de son mari qui se baisse pour le ramasser. Il le touche et le met sous son nez.
    
    — Il est trempé.
    — Ah…
    — Et il sent le sperme !
    — Ah…
    — Tu vas encore me dire que je délire ?
    — Non.
    — C’est qui ?
    — Peu ...
    ... importe.
    — C’était bien ?
    — …
    — Dis-moi si c’était bien au moins, merde !
    — Oui. Très bien.
    
    Aline est toujours debout devant le canapé où Alain, effondré, la regarde les yeux pleins de colère. Il tient le string de ses deux mains, et nerveusement le presse comme une balle. Elle commence à craindre qu’il ne se lève pour la frapper, mais il ne bouge pas. Elle voit Alain sombrer petit à petit. Ses yeux se chargent de larmes qu’il retient. Les hommes, ça pleure pas. Puis il semble changer à nouveau, à mesure que ses pensées se bousculent.
    
    — Tu as joui ?
    — Arrête…
    — Je veux savoir.
    — Savoir quoi ?
    — Tu as joui ?
    — Tu veux vraiment savoir ?
    — Oui, dis-moi.
    
    Aline est perdue. Plutôt que de l’insulter, il la questionne. Si elle répond à cette question, il en posera d’autres, et d’autres encore. Elle ne sait pas si elle veut entrer dans ce scénario ou le laisser là. Elle n’a pas le temps de réfléchir. Elle n’avait pas anticipé ça, cette détresse qu’elle lit dans les yeux de son mari, son envie de savoir. Elle aime cet homme, depuis toujours. Et elle vient de le tromper, de se comporter comme une pute. Il l’avait insultée déjà alors qu’elle n’avait rien fait. Peut-être savait-il déjà qu’un jour elle le tromperait ; peut-être est-ce son comportement à lui qui l’a conduite à sortir des rails. Elle décide finalement de ne rien lui cacher. Au point où en est leur couple, autant se dire les choses. Elle quitte son imper, tire une chaise sous ses fesses et lui fait face, les ...
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