L'étoile du berger - Histoires de Sexe

L'étoile du berger

... parcourait.

— Écoute, coupa Mariette, impatiente de clarifier la situation, soit tu acceptes, soit tu n’acceptes pas ! Dis-nous…
— Mais c’est dingue, ce que vous me demandez…
— Donc c’est non ? dis-je, également exaspérée par le malaise qui s’était installé.

Le suspense était à son comble. Même les grenouilles de la rivière, impatientes de connaître la décision finale du Don Juan, s’arrêtèrent un instant de croasser pour écouter la réponse. Clément jeta un coup d’œil sur son corps, envisageant vaguement ce qu’il allait advenir. Puis il releva la tête et croisa chacun de nos regards.

— Bon, c’est d’accord… Je ne sais pas à quoi je m’engage, mais au moins j’aurai gagné cinq cents Francs !

Nous étions soulagées et heureuses.

— Bon les filles, dis-je à Pénélope et Mariette, j’espère que vous êtes prêtes…
— Oui… dit la cadette d’un air coquin.
— Pénélope, si jamais tu ne veux pas, tu peux encore partir…
— Non, c’est ok. Clém, t’as qu’à t’allonger par terre sur la couverture. On va s’accroupir autour de toi. Ok ?
— Ooookay… constatai-je, amusée de voir celle qui, soudain, conduisait le jeu.

Sans répondre, le garçon, intrigué et confus, s’exécuta. Une fois couché, il regarda ses amies avec une certaine appréhension. Il savait parfaitement qu’il tentait une nouvelle et excitante expérience de vie. Après quelques instants, la main de Mariette leva le t-shirt du garçon et caressa son ventre doux et parfaitement lisse.

— Bon, ça on sait comment ça marche, ...

... c’est comme pour les filles, dit-elle pour détendre l’atmosphère.

Quelques rares gouttes de pluie traversaient le toit de la vieille bâtisse et humidifiaient par endroit le ventre dénudé du garçon…

— Tu bandes ? demandai-je à Clément.
— Ça ne te regarde pas ! répondit-il, interloqué.
— Ben si, justement…
— Non, je ne bande pas… Y a pas marqué « Machine », sur mon front.

À peine avait-il prononcé ces mots que je baissai doucement la fermeture éclair de son short, puis en détachai l’unique bouton. Dans cette position étrange qui révélait avec érotisme une petite zone de son entrejambe, le garçon devenait très désirable.

— À toi, Pénélope, murmurai-je.

Pénélope fit glisser avec délicatesse le bermuda beige jusqu’aux chevilles, dévoilant de longues et larges cuisses légèrement poilues. Un boxer sombre moulait les formes les plus inavouables de l’anatomie de Clément. Sa respiration rapide faisait monter et descendre l’élastique entourant son bas-ventre.

— On peut te toucher ? demanda Mariette.
— Pourquoi tu me demandes… dit Clément, qui s’était résigné à son enviable sort.

Mariette frôla le mince tissu qui surplombait le pénis du garçon, caressa plus longuement le ventre puis remonta jusqu’au torse.

— Bon les filles… Vous êtes prêtes ?
— Oui… dit Pénélope.
— À toi l’honneur, me dit Mariette.

D’un geste, je relevai jusqu’aux tétons le t-shirt du garçon, puis je fis glisser son boxer jusqu’à la moitié de ses cuisses. En une seconde, le sexe du jeune ...