1. L'étoile du berger


    Datte: 07/02/2018, Catégories: fffh, jeunes, vacances, campagne, hsoumis, fdomine, massage, intermast, hdanus, init, confession, policier, prememois, hsoumisaf, Auteur: Shen, Source: Revebebe

    ... énorme… G !). Il faut rappeler que dans les années 80, la sexualité constituait encore un sujet relativement tabou, et que la pornographie n’était pas à la portée de tous les claviers. Ces conversations permettaient donc de comprendre certaines réactions du corps, de désamorcer des inquiétudes et d’échanger nos connaissances sur des sujets généralement interdits.
    
    Sans faire référence à sa petite personne, Clément nous donnait tout un tas d’informations sur la sexualité des hommes : leurs désirs (inépuisables !), leurs préoccupations (futiles…) et leurs angoisses (existentielles). En échange, nous lui apprîmes énormément de choses sur l’intimité féminine, ce qui le fascinait. Toutes ces confessions se faisaient très naturellement et sans fausse modestie. Nous savions que les secrets étaient bien gardés.
    
    Clément était un beau garçon brun au physique athlétique et élancé. D’un naturel naïf mais diablement intelligent, il avait pris l’habitude de jouer les grands frères protecteurs avec nous. Cela faisait bien rire les filles, car des quatre membres du « club des oubliés », c’était certainement lui le moins expérimenté et le plus maladroit.
    
    Il apparaissait plutôt à nos yeux comme une bête curieuse du sexe opposé, que l’on voyait mûrir d’années en années à nos côtés. À la fois physiquement, lorsque nous allions nous baigner en maillot dans la rivière (l’occasion d’adorables moqueries !), mais aussi intellectuellement, lorsque nous devisions de problèmes existentiels le ...
    ... soir venu.
    
    C’est pourquoi Clément ne pouvait incarner le prince charmant à nos yeux. Et inversement, je crois que malgré nos jolies silhouettes féminines, le jeune homme n’arrivait pas à nous concevoir comme des filles « normales », mais plutôt comme des « potes avec des seins », comme il aimait à le répéter… Cette période de découverte mutuelle dura de longues années. Plus les années passaient, plus nos conversations dans la grange abordaient sans détour les sujets les plus crus. L’été de nos dix-huit ans, un problème crucial se posa à nous : aucun membre du groupe n’avait encore connu l’Amour !
    
    — On pourrait en parler des heures, ça ne réglera pas le problème ! On est tous vierges dans cette étable et puis c’est tout ! conclut une Mariette résignée.
    — Ça se dit, « vierge », pour un mec ? demanda Clément.
    — Ben oui… lui répondis-je avec dédain. Descends de ton arbre !
    
    J’adorais lancer cette expression quand Clément se montrait ingénu. Cela ne voulait rien dire mais ça nous faisait beaucoup rire.
    
    — N’empêche, ça fait un peu pédé, de dire « garçon vierge »… répondit-il.
    — Nan mais… T’aurais pas plutôt un problème à résoudre avec ton petit Jésus ? le réprimandai-je.
    — Non… marmonna-t-il en regardant l’étoile polaire.
    
    Clément avait la tête appuyée sur mon ventre. Son short laissait à nus de jolis mollets légèrement duvetés.
    
    — Qu’est-ce que ce sera bien… continua Clément. Enfin, moi il me tarde quand même… La moyenne, c’est dix-sept ans ! On a déjà un an dans ...
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