1. Et si les grands magasins... / Le dépôt


    Datte: 16/10/2018, Catégories: fh, magasin, amour, tutu, poésie, Auteur: Louise Gabriel, Source: Revebebe

    ... sans pensées, avec toutes les raisons du monde. Il faut bien à un moment donné aller au bout de soi, ne devenir qu’un cul dans toute sa majesté, dans toute sa splendeur, dans toutes ses exigences, et le satisfaire encore et encore, le malmener, le violenter, par vice, avec délice.
    
    Être dans l’absolue impudeur, s’offrir à voir, à pénétrer.
    
    S’écarteler.
    
    Devenir eaux brûlantes, braises consumantes.
    
    Ne plus respirer, sentir uniquement les odeurs de la baise.
    
    Parce qu’il s’agit de baise, et rien d’autre.
    
    Parce qu’elle se suffit à elle-même lorsque qu’elle devient extrême.
    
    Avoir chevillée au fond de soi cette envie lancinante,
    
    La laisser grandir et grandir encore,
    
    Devenir obsédante, délirante.
    
    Poser son regard sur l’autre, sur les autres,
    
    Les voir se posséder, se faire posséder,
    
    Vouloir à n’en plus finir les mêmes saveurs.
    
    Se tendre, s’incliner devant toutes ces bites
    
    Petites ou grandes, appétissantes ou non.
    
    Dans la situation présente elles le sont toutes.
    
    Les palpitations de ton cœur deviennent aussi rapides,
    
    Martelantes qu’une musique.
    
    Elles accentuent, elles amplifient la montée du désir,
    
    Elles finissent par le rendre impératif, impérial, tortionnaire.
    
    Il suffit de rejoindre le sombre, le plus ténébreux,
    
    Et toutes les friandises pénétrantes sortent de leur cachette.
    
    Les moiteurs, les odeurs du cul, du sperme, de la sueur sont presque écœurantes.
    
    Passer d’une queue à l’autre, sans discours,
    
    D’une bouche à ...
    ... l’autre, tout aussi silencieuse
    
    Mais terriblement baveuse à souhait,
    
    Bander à n’en plus finir, le regard posé sur une bite
    
    Magnifique
    
    Glissant sans préambule dans de petites fesses musclées
    
    Malmenées
    
    Par tant d’ardeur,
    
    Prendre sa place, dès qu’elle sera satisfaite, profiter de l’aisance
    
    De ce petit cul, assoupli par les cavalcades passées, y glisser jusqu’à la garde
    
    Pour ne pas laisser vacant ce bel endroit trop longtemps,
    
    Garder un soupçon de lucidité, ne pas jouir tout de suite
    
    Pour poursuivre la promenade dans d’autres, plus étroits, plus vastes parfois,
    
    Avoir la sensation de pouvoir se glisser tout entier au creux d’un cul magnifique,
    
    Charnu et ondulant.
    
    Aller vers l’extrême, aller jusqu’à la douleur, la brûlure de trop de pénétrations.
    
    La chair dans ces endroits-là a la texture, l’allure d’une orchidée,
    
    Les corolles béantes, ouvertes, si grandes ouvertes dans la totale impudeur.
    
    De l’impudique extrême naissent ces parfums étranges, cette odeur de paradis dans des pétales d’enfer.
    
    Enfer calcinant, consumant, jamais dégradant.
    
    Laisser partir en fumée la part de raison de son esprit,
    
    Ne garder que celle de ses folies,
    
    Être l’humble serviteur de ses délires de chair,
    
    Être totalement servile à soi, jusqu’au bout de soi,
    
    Connaître la brûlure violente de trop de pénétrations.
    
    Vouloir crier grâce, mais continuer tout de même.
    
    Quand le corps ne veut plus la tête peut vouloir encore.
    
    Se plier, rompre à ...