1. L'harmonique des corps


    Datte: 12/10/2018, Catégories: fh, fhh, jeunes, amour, jalousie, miroir, fsodo, journal, nostalgie, Auteur: Lok.Z, Source: Revebebe

    ... croiser, s’effleurer. Mais très vite un fait essentiel vient troubler mon plaisir. Quelque chose que je n’avais pas pris en compte dans mon fantasme : le contact physique entre Laurent et moi. Il n’avait jamais été question de rapports homosexuels dans mon délire. Sophie était le centre autour duquel nous devions graviter, mais la promiscuité est, par essence même du triolisme, inévitable. Chaque contact même le plus léger avec Laurent m’est insupportable, voire répulsif. À partir de ce constat navrant, la soirée s’engage alors mal pour moi.
    
    La situation s’améliore un peu quand Sophie décide de s’occuper de Laurent et se penche vers lui pour le sucer. J’en profite pour la faire mettre à quatre pattes et me place derrière elle, me sentant d’un coup plus à l’aise loin des mains de Laurent, loin de sa peau. Je caresse le cul de Sophie qui se cambre pour mieux s’offrir. Je caresse son sexe et constate à quel point cette situation l’excite, alors je lui enfonce trois doigts qui lui arrachent un râle de plaisir mêlé de surprise. Je devrais prendre mon temps, y aller progressivement mais je suis soudainement pressé. Au fond de moi, je voudrais déjà abréger.
    
    Je me défroque et viens planter ma queue dans sa chatte, n’écoutant pas son objection. Je lime son cul sans aucune osmose, ne participant déjà plus. Elle a beau essayer de me ralentir, de me calmer, de me faire revenir à la raison de ce pourquoi nous étions là, dans cette chambre, tous les trois. Rien à faire, je reste ...
    ... sourd et je jouis rapidement, tout seul, comme un con. J’ai perdu le contrôle, et au moment où j’éjacule, je l’entends se plaindre d’un soupir dépité.
    
    J’ai connu plusieurs grands moments de solitude dans ma vie, mais celui-ci fut sans doute le plus cuisant. Partir comme une fusée foireuse n’est pas un drame en soi, surtout à vingt ans. Ne pas avoir la ressource pour un deuxième départ est plus problématique. Les minutes s’égrènent lentement aux côtés de mes deux comparses toujours actifs. Je suis resté auprès d’eux dans le lit et leurs mouvements, leurs frôlements, leurs gémissements font naître en moi une nausée sourde. L’excitation retombée, l’euphorie éteinte, le doute germe sournoisement dans mon esprit. Je n’aime pas ce qui me vient, alors je bouge. Je trouve un bouquin, m’installe sur la chaise du bureau en leur tournant le dos. J’espère encore redémarrer et les rejoindre assez vite, mais en attendant, je subis plus qu’autre chose. Ils font l’amour lentement tendrement. J’entends leurs caresses, le bruit de leur baiser. J’identifie le moindre son. Celui d’une main qui branle une bite. Celui de doigts qui s’activent dans un vagin. Celui de deux langues qui se cherchent. Celui d’une bouche sur une chatte. Pas besoin de regarder pour savoir ce qui se déroule derrière moi. Tous ces sons sources d’excitation et de plaisir me sont devenus rugueux. Le pire sans aucun doute : celui de leur deux corps qui s’entrechoquent et s’entremêlent, accompagné du rythme humide de la ...
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