Corps-à-corps dans le Vercors
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
jalousie,
Oral
pénétratio,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe
... pour la bagarre mais, paradoxalement, ils semblent ressentir un besoin de la justifier, de trouver un vague prétexte pour en découdre. Quelques échanges verbaux sont donc indispensables à leur mise en condition. Il faut que monte la tension, que vienne la poussée d’adrénaline.
Moi, je n’en avais rien à battre, de leurs prétextes et de leur taux d’adrénaline. D’autant plus que le costaud qui était dans le bistrot ne pouvait manquer de me suivre. Je passai instantanément à l’action, ce qui non seulement les prit au dépourvu mais m’offrit un avantage traîtreusement décisif. Le coup de pompe dans l’entrejambe du premier et le poing sur la tronche de son acolyte me débarrassèrent au moins provisoirement de deux adversaires, et je pus accueillir le costaud qui sortait du bar en espérant qu’il n’en vînt pas d’autres dans la foulée.
Le type au crâne rasé avait sans doute du muscle et de la gueule, mais son patrimoine génétique avait dû s’arrêter là en matière d’atouts. Il se rua à l’offensive sans se demander si ce n’était pas dangereux, comme si le fait que le premier de ses potes soit plié en deux sur le trottoir et le second affalé contre la façade, les yeux fermés et le nez pissant le sang, n’avait aucune valeur d’avertissement.
Je le cueillis d’une vilaine droite dans le bide après une rapide esquive et une parade du bras pour écarter son premier coup. Je n’avais pas bénéficié de suffisamment de recul pour que ce soit très efficace, mais le gaillard dut se rendre ...
... compte que ce serait moins facile qu’il ne l’avait sans doute escompté. Réalisant que ses copains n’étaient pas vraiment en état de revenir sans délai au combat, il reflua d’un pas et exhiba soudain un couteau à la lame dangereusement pointue.
— Ah ! T’as un canif ? ironisai-je. Mon pote en a un aussi, tu sais !
Ce disant, je tendis le menton au-delà de l’endroit où il se tenait. Il ne put s’empêcher de se retourner, mais il n’y avait là que quelques types qui étaient sortis du « Skull » pour voir la bagarre sans intention manifeste d’y prendre part. Mon adversaire reporta aussitôt son attention vers moi, mais j’avais légèrement changé de place et lorsqu’il frappa du couteau, ce fut sans grande efficacité. Je lui saisis le poignet et nous luttâmes furieusement au corps-à-corps, lui tentant de se dégager, et moi de lui faire lâcher son coupe-choux.
Sans être un as du close-combat, j’avais conservé de beaux restes : je n’étais plus flic, mais les bons réflexes étaient toujours présents. À plusieurs reprises, je lui cognai la main contre la façade et il finit par laisser tomber son arme. Il tenta bien quelques coups de pied et de poing, mais le cœur n’y était plus et je terminai en l’expédiant au sol d’un solide uppercut au menton.
— Attention ! fit une voix.
Le gars qui s’était chopé mon pied dans les roubignoles avait retrouvé des couleurs et convoitait le coupe-choux, mais je posai la semelle dessus avant qu’il pût y mettre la pogne et, comme il était à quatre ...