1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, Humour policier, aventure, Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe

    ... communauté. Une auberge avec terrasse peut constituer un excellent point de rencontre, un poste d’observation, un relais d’information. Et l’altercation avec les deux types pouvait tout aussi bien faire partie d’un plan destiné, justement, à éloigner tout soupçon de complicité entre la jolie blonde et la bande à Bruze.
    
    Je décidai de me méfier et amorçai la contre-attaque :
    
    — Vous devez être de ces gens qui voient des flics partout. Auriez-vous quelque chose à vous reprocher ?
    — Pas le moins du monde. Mais j’ai l’instinct de ces choses-là.
    — Un peu comme une veille pute, finalement. La prostitution a beau ne pas être illégale, les cognes ne sont jamais les bienvenus sur leur territoire, même et surtout s’ils sont déguisés en marins en goguette ou en routiers impatients de se vider les burnes.
    
    Nombreuses sont celles qui m’auraient giflé sans me laisser le temps d’achever ma tirade ; mais mon interlocutrice encaissa sans broncher, s’accordant juste une seconde de réflexion.
    
    — Je suppose que je dois prendre ça comme un compliment ? Et aussi comme un aveu de votre part ?
    
    Un appel pressant en provenance de l’auberge vint soudain briser le charme de notre conversation.
    
    — On en reparlera ! promit Zoé avant de tourner les talons, me laissant seul sur le trottoir où je méditai encore pendant une bonne minute.
    
    Je n’avais rien appris qui vaille la peine d’un coup de téléphone à Borowitz, surtout à cette heure très tardive, mais je jugeai préférable de le tenir au ...
    ... courant de la situation. Son poste était sous répondeur, mais je savais qu’il n’était jamais loin de son bureau, quel que soit le moment du jour ou de la nuit, et qu’il écoutait les messages par l’intermédiaire du haut-parleur toujours en fonction, intervenant au besoin en prenant la communication.
    
    Je m’éloignai de l’auberge pour composer le numéro de l’agence sur mon GSM et ne laissai à mon boss qu’un compte-rendu d’une brièveté telle qu’il n’ait pas le temps de réagir, l’essentiel étant qu’il me sache en bonne santé et à l’ouvrage. J’étais peu soucieux de l’entendre me dire qu’il ne me payait pas pour glander ni pour courir les filles, d’autant que je ne me livrais habituellement à aucune de ces deux activités.
    
    Sans hâte, je regagnai l’« Auberge du Vercors ». Les lampadaires de la terrasse étaient éteints, seule brillait encore une lanterne près de la porte. En passant dans le couloir à proximité de l’entrée du restaurant, je constatai que tout était rangé. Ne me parvinrent que des bruits étouffés en provenance de la cuisine. Une fois dans ma chambre, à l’étage, je me dévêtis tranquillement et gagnai la salle de bain. La fatigue du voyage, le repas et l’alcool combinaient leurs effets pour m’embrumer l’esprit et m’appeler au sommeil réparateur, mais je n’étais pas encore vanné au point de négliger une petite séance de décrassage.
    
    Quelques minutes plus tard, lorsque je retournai dans la chambre, une surprise m’y attendait.
    
    — Vous ne fermez jamais votre porte ?
    — ...
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