1. Les années folles


    Datte: 01/10/2018, Catégories: fh, jeunes, extracon, cocus, grosseins, campagne, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, confession, occasion, cocucont, Auteur: Mess, Source: Revebebe

    Les Années Folles. C’est le thème de la soirée à laquelle nous sommes invités.
    
    Déborah porte une robe Charleston jaune et courte, assez moulante, il n’y avait plus sa taille dans la boutique mais la robe lui plaisait bien, alors elle l’a choisie un cran en dessous. Ça lui donne un petit côté coquin à la Betty Boop. Le tissu, plaqué sur sa peau, laisse présager ses formes. Ses cheveux sont retenus par un bandeau. Elle est magnifique ! À mon – humble – avis, c’est la plus jolie fille de la soirée. Quant à moi, j’ai choisi l’uniforme bleu horizon d’un soldat de 14-18, un peu chaud pour ce mois de juin.
    
    J’ai eu du mal à le trouver ce petit village de Normandie, caché derrière Rouen. Du coup, on est arrivés avec une heure de retard. La salle des fêtes est envahie par une centaine de convives qui ont joués le jeu, ils sont presque tous déguisés.
    
    Ma tante, qui fête ses soixante ans, s’est donné du mal pour préparer sa soirée. Les murs sont décorés de bouquets de fleurs blanches, dont j’ignore le nom. Une quinzaine de tables, posées sur un parquet fatigué, encerclent un buffet dressé au pied d’une estrade où un groupe de rock local joue des classiques « années 60 », assez éloignés de nos déguisements.
    
    Je croise des têtes connues à qui je souris. J’échange quelques mots avec des amis de la famille que je n’ai pas vus depuis des années. J’avale des hors-d’œuvre, distribués par des serveurs travestis en grooms. J’enchaîne les conversations et les coupes de champagne. Et ...
    ... finalement, j’oublie ma femme, qui a disparu de mon champ de vision.
    
    oooo0000oooo
    
    Elle me fait signe, attablée un peu plus loin. À côté d’elle, un jeune homme, bien de sa personne. Vêtu d’un costume noir croisé, à grosses rayures et épaulettes. Un ersatz d’Al Capone, je présume. Ils bavardent tandis que je les rejoins.
    
    — Pierre, je te présente Julien. Je me suis assise là pour lui tenir compagnie. Il avait l’air de s’ennuyer un peu. Il a vingt et un ans et il n’y a que des vieilles de 35 ans, comme moi, pour lui tenir compagnie ! Il est gentil, il fait semblant de s’intéresser à ma conversation ! dit-elle en souriant.
    — Enchanté Julien.
    — Moi aussi, monsieur, répond-il avec politesse.
    
    Je dépose mon casque lourd sur la chaise, embrasse ma femme sur le front, lui demande ce qu’elle veut manger et me dirige vers le buffet.
    
    Tout en discutant avec un Saint-cyrien, qui manifestement a confectionné son déguisement lui-même, je fais la queue près des hors-d’œuvre. Déborah est en pleine conversation avec son jeune ami. Elle le trouve séduisant. Ça se voit à la façon dont elle s’esclaffe et pose la main sur son épaule. Je la connais par cœur, ma femme. Un homme, jeune, brun, plutôt musclé. Ça la met tout de suite de bonne humeur. Même si je sais qu’il ne s’agit que d’un jeu de séduction qui n’ira pas bien loin.
    
    Quant à lui, il ne doit pas être insensible aux charmes de mon épouse. Sa robe n’a rien d’outrageant mais laisse deviner ses formes généreuses. Sa lourde ...
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