Label Bouchère
Datte: 26/09/2018,
Catégories:
fh,
fhhh,
fplusag,
couple,
extracon,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
préservati,
pénétratio,
confession,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... vous avoir rencontrée, ce genre d’opportunité ne se présente qu’une seule fois dans toute une vie.
— Pas faux.
Elle semble réfléchir. Moi, toujours debout devant elle, j’attends. Puis je m’accroupis pour mettre mon visage à la hauteur du sien. Elle me scrute comme pour tenter de lire en moi. Puis elle pose ses mains sur le banc, de part et d’autre de ses jambes :
— Avoir un bonhomme dans ma vie, j’ai déjà donné plusieurs fois, et on ne peut pas dire que ça ait été une franche réussite à chaque fois. Bref, je n’ai pas trop envie de m’encombrer l’existence avec une histoire sentimentale.
Aie, ça commence mal ! Une lueur curieuse dans les yeux, elle poursuit :
— Mais, je pense que je peux faire une petite exception en ce qui vous concerne. Car, à moins que vous ne soyez un sacré acteur, votre intérêt inattendu pour ma petite personne me semble sincère.
— Je suis contrôleur de gestion, pas acteur, ni comédien.
— Il y a de bons amateurs, vous savez…
J’essaye de couper court :
— Je peux vous inviter quelque part ?
— Je n’ai pas trop de temps, là maintenant, et j’ai mon sandwich à finir. Mais on peut se voir après le boulot. Ah au fait, je m’appelle Joëlle Duchesne.
— Enchanté, Joëlle, très enchanté. Je ferai un plaisir de vous revoir tout à l’heure. En attendant, puis-je rester avec vous ?
— Faites comme chez vous !
Alors, je me suis assis et je suis resté avec elle pendant qu’elle finissait son repas. Ensemble, nous sommes revenus au pied de l’immeuble ...
... de son entreprise. Puis nous nous sommes revus quelques heures plus tard. J’étais sur un petit nuage.
J’ai enfin mis la main sur la femme de mes rêves, la parfaite copie conforme de celle qui a bercé mes émois d’ado, et j’ai mis le paquet pour la conquérir, car c’est elle que je voulais, rien qu’elle. Les femmes aiment bien quand on les traite en princesses. Dans le cas de Joëlle, ce serait plutôt en duchesse, suite à un jeu de mots facile sur son patronyme. C’est d’ailleurs devenu un petit jeu entre nous.
Joëlle reste souvent étonnée de l’ardeur que je lui manifeste. Je lui réponds qu’elle est la femme de ma vie, et qu’il est normal que je sois aussi enthousiaste à son sujet. Elle demande alors si je ne suis pas trop déçu, car il existe une marge entre rêve et réalité.
Elle m’a assez vite avoué qu’elle avait accepté de me fréquenter, car elle trouvait un peu étrange, mais gratifiant d’être une femme idéale. Et qu’elle ne détestait pas se laisser adorer de la sorte. Puis un beau jour, elle m’a fait comprendre à sa façon qu’elle m’aimait plus que bien. Ce fut alors l’un des plus beaux jours de ma vie. L’une des plus belles nuits aussi. Je me souviens d’une de ses réflexions juste après que je lui ai témoigné ma gratitude :
— Eh bé ! Tu ne fais pas les choses à moitié, toi !
— Pourquoi tu dis ça, mon amour ?
— Tu te rends compte du nombre de fois qu’on a fait l’amour ? Et ton machin qui est toujours en pleine forme ! Tu veux me tuer ou quoi ?
— Je m’en voudrai ...