Label Bouchère
Datte: 26/09/2018,
Catégories:
fh,
fhhh,
fplusag,
couple,
extracon,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
préservati,
pénétratio,
confession,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... Je ne me souviens pas avoir vu un enfant, une fillette, chez les Bonnet. Peut-être une nièce dans ce cas, et habiterait par ici, malgré la distance, car Corbrecourt est à au moins cent cinquante kilomètres d’ici.
Oh et puis zut (pour rester poli), je décide de me lancer. Et tant pis si je me récolte un râteau. Après avoir respiré un grand coup, je quitte mon arbre, me dirigeant droit vers le sosie de mon fantasme de jeunesse. Arrivé face à elle, je bredouille tant bien que mal :
— B-bonjour…
Elle lève le nez, me scrute de haut en bas, puis elle consent à me répondre :
— Bonjour. Que puis-je pour vous ?
— Excusez-moi de vous importuner, je me présente : Denis Mounier. Voilà… quand… quand je vous ai vue… enfin… ça a fait tilt.
— Ça a fait tilt ?
— Un gros tilt, un certain choc précisément. Alors… enfin… bon…
Calmement, elle repose son sandwich sur son emballage :
— Et vous m’avez suivi depuis la librairie, c’est ça ?
— Euh oui… Vous vous en êtes rendu compte ?
— Le moins que je puisse dire, c’est que vous n’êtes pas très discret, Monsieur Mounier. De plus, quand nous nous sommes croisés dans la rue, on ne peut pas dire que vous avez caché votre surprise en me voyant. Je peux savoir pourquoi je vous ai fait cet effet-là ?
Je ne peux quand même pas lui dire qu’elle ressemble à une femme qui a été mon fantasme vivant, il y a vingt ans environ. Mais je peux quand même lui avouer qu’elle est justement mon type de femme, sans rentrer dans certains détails ...
... qu’il vaut mieux taire.
— Disons que… que vous êtes mon type idéal de femme.
— Votre type idéal ?
— Oui. C’est pour cela que j’ai eu un choc en vous voyant dans la rue, car je ne pensais pas que vous existiez pour de vrai. Alors je me suis dit que ça serait stupide de ne pas tenter quelque chose.
— Et vous m’avez suivie.
— Oui, je vous ai suivie.
Amusée, elle s’adosse au banc :
— Ce n’est pas la première fois que je me fais draguer, mais c’est bien la première fois que je veux bien croire un homme qui me dit que je suis sa femme idéale.
— Ah bon ? Pourquoi ?
— Tout simplement l’expression de votre visage quand nous nous sommes croisés, et là encore maintenant.
Ah zut, je dois passer pour un abruti de dernière catégorie ! Je réponds néanmoins :
— Je dois vous paraître gauche.
— Oui et non. Et si je suis une femme mariée, vous faites quoi ?
— Je… je reconnais que je n’ai pas pensé à cette éventualité. C’est le cas ?
Posant son doigt sur sa bouche, elle laisse passer un peu de temps avant de répondre. Visiblement, cette situation biscornue l’amuse :
— Et si je vous dis oui, vous faites quoi ?
— Tant pis pour moi. Je ne vais quand même pas briser un ménage… à moins que ça ne fonctionne pas entre vous et votre mari. Dans ce cas, je tente ma chance.
— Même si j’ai quatre enfants ?
— Je prends !
— Vous n’avez peur de rien, vous !
— Attendez, mettez-vous à ma place, vous êtes mon idéal de femme, je ne vais quand même pas passer à côté de la chance de ...