Label Bouchère - Histoires de Sexe

Label Bouchère

... elle.

Hier soir, quand Joëlle est revenue de son escapade, elle était assez rayonnante.

— Eh oh, Denis, tu dors ou tu rêves ?
— Ah ! ? Je songeais à quelque chose…
— Faut pas demander ! Allons nous mettre un peu plus loin, j’ai des trucs à causer avec toi.

Je la suis, car Madame Bonnet est une femme à laquelle on résiste difficilement. Tout comme ma femme d’ailleurs. Telle mère, telle fille.

Je m’arrache à ce très bon et très récent souvenir. Arrivés derrière le petit chalet en bois, Madame Bonnet me demande :

— Tu voulais dire quoi par-là ?
— C’est-à-dire ? Nous venons de parler de diverses choses…
— De mon mari et de moi… de mes dispositions, comme tu dis si bien…
— Que vous avez été une fieffée coquine durant toute votre vie, et que je présume que ce n’est pas fini.
— Et qu’est-ce qui te fait dire ça ?
— Vous avez toujours eu un côté aguicheur, les hommes du village venaient à la boucherie pour vos charmes que vous ne cachiez pas du tout. Je ne vous le reproche pas, je le constate. D’ailleurs, votre fille fait un peu pareil.

Joëlle a, en effet, fait ses premières armes avec Lionel, puis elle est vite passée à plus consistant. Mais elle garde une certaine tendresse pour le timide vendeur qu’elle voit assez régulièrement. Celui-ci commence à s’affirmer de plus en plus, mais devient aussi de plus en plus exigeant, il n’a pas caché à ma femme qu’il rêvait de l’épouser, et parfois, Joëlle a du mal à le calmer sur ce sujet.

Retour à l’instant présent ...

... où la mère de ma chère infidèle me regarde, l’œil brillant :

— Ma fille fait pareil ? Vraiment pareil ?
— Je ne vais pas rentrer dans le détail de ma vie de couple avec Joëlle, et je ne connais pas trop son passé. Pour en revenir au sujet principal, c’est-à-dire à vous, sachez que, quand j’étais ado, vous étiez le sujet de conversation préféré de tous les garçons. Tout ce petit monde, moi y compris, fantasmait sur vos courbes et votre décolleté d’enfer. Nous aurions fait n’importe quoi, ou presque, pour pouvoir admirer vos seins nus bien fermes et pulpeux.
— N’importe quoi pour voir mes nichons ?

Elle a sur les lèvres un petit sourire que je connais très bien sur celles de ma chérie, et je sais que ça annonce quelque chose de pas très triste. Je réponds néanmoins :

— Oui. D’autres ados ne se contentaient pas de juste les voir, ils auraient aimé les caresser, les embrasser. Bref, vos lolos, comme on disait à l’époque, étaient le rêve de tout le monde.

Avec une rapidité et une aisance surprenante, elle déballe carrément ses seins pour me les mettre sous le nez :

— Ce sont bien eux dont tu rêvais quand tu étais petiot ?
— Je… oui, en effet…
— Eh bien, profite ! Vas-y ! Rattrape le temps perdu !

Un peu décontenancé, je me racle la gorge :

— Je vous signale que je suis en couple avec votre fille…
— Je suis moins bien que ma fille ?
— Ce n’est pas le propos…

Je me recule un peu pour m’éloigner d’elle, mais aussi pour mieux admirer sa poitrine, ce qui ...