Label Bouchère - Histoires de Sexe

Label Bouchère

... il me semble que j’ai le droit aussi de m’amuser un peu…

Le calme revenu, j’embrasse et je pelote ma proie qui, non seulement se laisse faire, mais aussi répond à mes marivaudages ; de son côté, Joëlle est passée au suivant.

Le dernier homme vidé, Joëlle se redresse toute joyeuse, satisfaite de sa séance. Et après quelques dernières agaceries auprès des hommes, quelques caresses sensuelles et vicieuses, des branlettes pour le fun, et même des bisous furtifs, elle lance à la cantonade un triomphant :

— C’est fini ! Bonsoir à tous !

Puis altière, seins arrogants en avant, elle passe devant tout le monde pour aller se changer dans la réserve. Arrivée à la porte, elle esquisse une rapide révérence. Une fois la porte refermée, les commentaires fusent :

— Eh bé, quelle femme ! Ah mais, quelle femme !
— Ah ça, c’est le moins qu’on puisse dire !
— Ah oui, quelle belle salope, cette gonzesse !
— Et une sacrée suceuse ! Pas moyen de lui résister longtemps !

Tandis qu’ils complimentent ma compagne, ce qui est très plaisant, j’en profite pour arrêter la capture vidéo et jeter un rapide coup d’œil sur les enregistrements. À prime vue, tout est bon, rien de flou, rien de saccadé. Ceci fait, je reviens me mêler aux clients. Puis après quelques parlottes, les invités partent un à un, me félicitant pour ma femme. Aline me fait un double bisou sur les joues, et en profite pour me saisir les couilles à l’insu de son mari. Elle me glisse un furtif :

— J’espère bien vous ...

... revoir, petit saligaud !
— J’y compte bien, belle dévergondée !

Puis accompagnée de son homme, elle disparaît. Tout est devenu calme dans l’épicerie.

Tandis que ma femme se change dans la réserve, Aldo fait les cent pas, plutôt agité, ruminant visiblement quelque chose dans sa tête. Puis il s’arrête net, s’approche à grands pas de moi puis se lance, me demandant directement :

— Est-ce vous accepteriez que votre femme refasse un autre jour ce qu’elle a fait aujourd’hui ?
— Ça, Aldo, il faut le demander à la principale intéressée…
— Ah bon ? Je croyais qu’il fallait toujours demander au Maître…
— Non, nous ne sommes pas un couple maître-soumise. Je suis peut-être l’organisateur des divers défis qu’aime ma femme, mais c’est pour son plaisir, son divertissement. Et aussi pour le mien, je l’avoue. Demandez-lui directement…

Miracle de la synchronisation, justement, Joëlle s’approche, toute guillerette. Empressé, il se jette carrément sur elle, lui posant la question. Un peu surprise par son enthousiasme, elle met son doigt sur ses lèvres, songeuse. Puis quelques secondes plus tard, elle s’adresse à moi :

— T’en penses quoi, toi ?
— Je viens de dire à Aldo que la décision te revenait.
— Ah OK, tu ne te foules pas, mon chéri !

Puis elle se tourne vers Aldo, qui attend, fébrile :

— OK, c’est oui, mais de temps en temps ! Il ne faut pas que ça devienne routinier…
— Oh merci !

Avec ardeur, Aldo plaque deux gros baisers sonores sur les joues de ma femme. Et ...