Mon patron, cet abruti (6 / 7)
Datte: 25/09/2018,
Catégories:
photofilm,
nonéro,
policier,
Auteur: Anne Grossbahn, Source: Revebebe
... commence ?
Darville semble se secouer. Il jette un bref regard vers ses complices, leur fait un signe de tête, puis se tourne à nouveau vers moi, mais il ne prononce pas un mot. Je vois les deux autres qui s’agitent, s’installent aux caméras.
— Vous ne préférez pas m’avoir pour vous tout seul, Hubert ? dis-je doucement en lui souriant et en caressant ma poitrine au travers de mes vêtements. Regardez…
Je croise les bras et, pour de bon cette fois, enlève mon sweat-shirt et le lance à travers la pièce. Devant ses yeux exorbités, je me déhanche et, passant les mains sous mes seins, les soulève légèrement. Ils semblent prêts à jaillir hors du soutien-gorge. Je fais un pas vers Darville.
— Vous savez, dis-je d’une voix rauque en le regardant dans les yeux, je m’en fous qu’on me filme. Au contraire, d’ailleurs, ça m’excite. Ma petite culotte se mouille rien que d’y penser, et de vous regarder. C’est vous que je veux, Hubert. Dès l’instant où je vous ai vu, j’ai eu envie de vous. Et vous ? Vous ne me voulez pas ?
Je le vois qui ouvre la bouche, la referme, ne sachant que dire.
— Déshabillez-vous, Hubert. Ou peut-être préférez-vous que je le fasse ? dis-je en tendant les mains vers ses épaules.
Il ne bouge pas, alors je passe les mains sous sa veste, la repousse pour qu’elle glisse le long de ses bras, et je la vois qui tombe sur le sol recouvert de linoléum. Je m’attaque ensuite aux boutons de sa chemise, que je commence à défaire un par un, tirant ensuite le ...
... vêtement hors de son pantalon. Mes mains caressent son torse, puis je me serre contre lui.
— Oh, Hubert ! Hubert ! dis-je, la bouche près de sa poitrine.
Je sens qu’il m’entoure de ses bras, tandis que du coin de l’œil je vois les deux autres occupés à filmer, l’un accroupi, caméscope à la main, et le deuxième debout derrière un trépied. Je ne vois pas Cheryl, par contre, car elle se trouve hors de mon champ de vision. « Marielle, nom de Dieu, qu’est-ce que tu fabriques ? » suis-je en train de me demander. « Qu’est-ce que tu vas faire, maintenant, crème d’andouille ? Te laisser peloter et fourrer par tous les trous en attendant qu’un miracle se produise ? T’es complètement fêlée, ma vieille ! »
— Oh ! Hubert ! Hubert… Attendez, je me déshabille, dis-je en me détachant des bras de mon patron. Déshabillez-vous aussi, puis nous irons sur le lit. J’aime mieux faire ça dans un lit. Pas vous ?
« N’importe quoi pour gagner du temps, Marielle ! Vraiment n’importe quoi ! Et après ? » Je passe les mains lentement derrière mon dos, tandis que Darville abandonne sa chemise et commence à déboutonner son pantalon. Mes doigts tâtonnent à la recherche de l’agrafe de mon soutien-gorge, et je suis prête à la défaire, faute d’une idée plus brillante, lorsque brutalement, la lumière s’éteint.
Aussitôt, c’est la foire ! J’entends les hommes qui grognent et jurent, surpris. Je n’hésite qu’une seconde avant de foncer droit devant moi les mains tendues, bousculant Darville qui gueule un ...