1. On se déshabillera plus tard


    Datte: 24/09/2018, Catégories: fh, hplusag, médical, revede, pénétratio, Humour h+medical, Auteur: Jeff169, Source: Revebebe

    ... provinciales, et le fait d’être en ce moment accompagnée d’un candidat prince charmant clairement plus âgé, réserve dis-je, associée à une tenue vestimentaire qu’on pourrait qualifier de modeste, Anne Laure ferait, sans ces limites, forte impression lors de son entrée quelque part.
    
    J’aime bien ses beaux yeux bleus, découverts lors d’une partie de tennis, en province, là où habitent nos parents respectifs. Beaux yeux bleus et belles cuisses musclées, grande bouche s’ouvrant sur des dents magnifiques, les mecs ont leurs critères essentiels qui évoluent peu. Anne Laure possède cette joie de vivre simple, campagnarde, qui pourrait passer au premier regard pour une innocente simplicité un peu gauche. Un deuxième examen, s’attardant sans doute grâce aux jolies cuisses, découvre simplement un amour de la vie, clair et limpide, qui délaisse chichis, sophistications ou quant à soi.
    
    Je crois que je ne la laisse pas indifférente, le jeune cadre sportif est bien de sa personne, voilà des critères suffisants pour rentrer dans une vie simple. Je fus quand même étonné d’entendre au téléphone une invitation au cinéma, hélas déclinée suite à d’autres projets. Surpris de l’initiative de la gamine, dont un précédent échange de téléphones eut permis l’audace, ce fût à mon tour de rappeler.
    
    J’imaginais deux phases : un week-end torride dans mon petit appartement, clou d’une semaine de cour assidue.
    
    Quitte à faire la cour, autant s’amuser un peu ! Tout d’abord, les disponibilités ...
    ... liées au stage hospitalier de l’infirmière en herbe ne permettant pas de dîner en semaine, ce sera donc pour déjeuner. Tant mieux, cette obligation de bienséance, en quelque sorte, me convient bien pour déployer mon plan.
    
    Mon idée est de l’inviter quelques midis, pour, au hasard involontaire des conversations, aborder clairement des sujets bien gras, me régalant ainsi de ses réactions. Ensuite, l’ayant entreprise d’histoires salées, tout en la maintenant dans l’incertitude, je l’enlèverais pour le week-end dans mon appartement douillet. À moins que mes offenses ne provoquent une disparition, auquel cas je m’en remettrais.
    
    — Allô, oui, dit-elle.
    — Bonsoir, Anne Laure, c’est moi, comment vas-tu depuis la dernière fois ?
    — Ah, c’est toi ! Moi ça va bien.
    — Encore désolé pour le cinéma.
    — Ce n’est rien.
    — Pour me faire pardonner, voilà : t’arrive-t-il de rester en week-end à Paris ?
    — D’habitude non, mais je peux, bien sûr, répond-elle.
    
    J’entends presque distinctement son cœur prendre des tours.
    
    — Eh bien, le week-end prochain ! Il y a un ou deux nouveaux films qui me tentent bien, dis-je alors, sans rien préciser d’horaire, ni de contingence telle que « dînera-t-on » ?
    — Oui, ça tombe bien. En semaine je ne peux pas sortir à cause de l’hôpital, j’aurai besoin de repos.
    — Le midi, es-tu libre cette semaine ? dis-je, en pensant au délassement que je compte lui mettre plein son week-end.
    — Ah oui, le midi, j’ai pas encore pris le service, dit-elle hésitante, se ...
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