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État des lieux
Datte: 24/09/2018, Catégories: cérébral, massage, occasion, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe
... massage. Monsieur le régisseur manque de s’étouffer avec son café. Mon cœur fait comme un bond dans ma poitrine, secoué par ma soudaine hardiesse. — Ben oui, pour le dépannage informatique, dis-je d’un air qui se veut détaché. — C’est juste que… maintenant ? — Comme vous voulez. Je ne veux pas vous retarder. — Vous ne me retardez pas, le technicien est toujours en retard. Je pivote sur ma chaise pour lui présenter mon dos et ferme les yeux. Quelques secondes affreusement longues s’écoulent. J’entends le bruit sec d’une tasse qu’on pose et le froissement d’une veste qu’on enlève. Deux mains viennent se poser sur mes épaules et entreprennent de les pétrir, puis de les saisir fermement et de les soulever pour les laisser retomber de manière répétée. L’une remonte ensuite le long de ma nuque tandis que l’autre vient se poser sur mon front et y exercer une légère pression. Il n’a pas menti, il s’y connait. Mes muscles endoloris par de mauvaises postures prolongées se laissent aller au relâchement. C’est fou ce que ça fait du bien. — Ça va ? Je n’ai pas les huiles essentielles avec moi. — Très bien ! Mon corps se laisse aller comme chez la kiné. Une kiné super ...
... jolie sur laquelle j’ai longtemps fantasmé, une métisse élancée à la voix suave et aux mains magiques. L’avantage d’être une fille, c’est que l’excitation est beaucoup plus facile à cacher, tout juste une petite inondation dans la culotte. Comme le jour où elle a complimenté mes sous-vêtements et m’a demandé où je les avais achetés, j’ai bien cru que j’allais défaillir. Quand elle me massait, tout mon corps se laissait aller. Je rêvais que ses doigts agiles venaient s’aventurer entre mes jambes. Elle n’aurait pas eu besoin de m’attacher à sa table de massage pour abuser de moi : elle aurait pu me violer par tous les orifices que j’en aurais redemandé. Rien que d’y repenser me donne chaud, je dois être toute rouge. La sonnerie d’un téléphone portable retentit, ramenant brutalement la réalité. Monsieur le régisseur s’éclipse, appelé par le devoir, ou plutôt par le technicien. Après l’avoir remercié et reconduit à la porte je me replonge dans le ménage, la paperasse et autres joyeusetés du quotidien. Tiens, un texto ? «Au fait, je n’ai pas réussi à utiliser le logiciel dont vous m’aviez parlé, il me faudra une leçon supplémentaire.» Voilà une journée qui commence bien.