1. Le bus


    Datte: 22/09/2018, Catégories: fh, cocus, hotel, noculotte, Oral préservati, pénétratio, fsodo, confession, Auteur: Romain, Source: Revebebe

    ... régulièrement par mon mari. Rappelé sous forme de plaisanteries : « N’oublie pas de mettre ta petite culotte. » Chaque matin il me taquine !
    
    Même plaisanterie le soir alors que nous nous retrouvons. Cela devient un jeu entre nous. Hier il est revenu avec tout un assortiment de strings plus que coquins ; « Pour ne pas en manquer… » il m’affirme.
    
    Je ne suis pas en reste. Samedi dernier, alors que nous étions au restaurant et que je m’étais absentée un instant aux toilettes, en revenant je lui glisse discrètement la culotte que j’avais enlevée. Il était si excité qu’il m’a prise dans le parking où nous avions laissé la voiture.
    
    — Tu ne devineras jamais qui j’ai rencontré ?
    
    Cette question ne m’interpelle pas particulièrement alors que je suis en train de changer la couche de mon fils. Juste un "Non, qui ?" bien banal.
    
    — Serge.
    
    Le prénom claque comme un coup de fouet. Mon fils dans les bras, je demande :
    
    — Serge ? Le Serge du bus ?
    
    Je suis bien plus troublée que je ne veux le montrer, et pour cacher mon embarras :
    
    — Embrasse ton fils, je vais le coucher.
    
    Les quelques minutes qui passent dans ces tâches quotidiennes et familiales ne suffisent pas à éliminer la question qui me brûle les lèvres. Mais dès que nous nous retrouvons tous les deux, Paul reprend :
    
    — Mais oui, "le beau Serge".
    
    Je n’y avais pas pensé, mais il est vrai que cet adjectif ajouté lui va bien. Mais je fais l’indifférente.
    
    — Et alors ?
    — Nous avons bavardé. Il est vraiment ...
    ... très sympa. Il s’est même excusé pour l’autre soir.
    — Ça me semble un minimum.
    — Lise, tu es de mauvaise foi. C’est nous qui avons…
    — Tu veux dire "toi"…
    — Je ne pouvais pas savoir que tu n’avais pas de culotte…
    — D’accord, d’accord. Mettons ! Et donc…
    — Il veut nous inviter à dîner.
    — À diner ? Lui ? Ce n’est pas un peu gros ?
    — Non, non.
    
    Soudain un soupçon me vient à l’esprit.
    
    — Paul tu n’aurais pas une idée derrière la tête ?
    — Non, chérie, pas du tout. C’est juste qu’il est sympa. J’ai été très clair avec lui. D’ailleurs il parle d’un restaurant, pas chez lui. Mais si tu ne veux pas, j’annule.
    — Paul, pourquoi ?
    — Tu n’es pas curieuse de connaître un peu comment cela se passe dans ce milieu ?
    — Connaître seulement ?
    — Pourquoi ? Tu aimerais autre chose ?
    — Ne joue pas avec mes mots.
    — Je plaisantais. C’est juste que cela m’intrigue. Comment les gens en arrivent là ? Comment lui s’est retrouvé ainsi ?
    
    J’ironise :
    
    — Une étude sociétale, si je comprends bien.
    — Bon, tu ne veux pas ? Tu ne veux pas ? J’annule.
    — Bon, d’accord. Mais tu me jures que c’est juste pour "savoir". Pas plus.
    — Promis. Juré. Alors, tu es d’accord ?
    — Ouais ! Ah, ce que tu ne me fais pas faire !
    
    C’est plus qu’un restaurant. Plutôt une guinguette, comme il en existait sur la Marne, avec un charme désuet. En plus, il fait beau et nous déjeunons dehors. Notre hôte n’est pas seulement un bel homme chargé de mystères, c’est aussi un compagnon de repas charmant. Nous avons ...
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