Le bus
Datte: 22/09/2018,
Catégories:
fh,
cocus,
hotel,
noculotte,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: Romain, Source: Revebebe
... anciens partenaires, j’étais un "bon coup".
Heureusement, Paul ne se moque pas. Au contraire, il continue sur sa lancée :
— De plus en plus de ménages pratiquent ce genre de "sport". On dit même que cela renforce le couple. De la même façon que l’échangisme. Enfin, c’est que j’ai lu…
Paul stoppe ses remarques comme s’il avait été trop loin dans ses réflexions.
— Tu ne crois pas ? reprend-il.
— C’est possible.
Moi aussi je suis mal à l’aise. Avec mon mari, notre sexualité est parfaite. Nous nous accordons tout et nous n’avons pas besoin de longues discussions pour nous retrouver au lit, ou ailleurs. Ma maternité n’a même pas ralenti nos baises, et lorsque par prudence il ne me prenait plus, nous nous donnions du plaisir autrement.
Je me tourne vers lui et lui susurre à l’oreille :
— On n’a pas besoin de cela pour nous aimer. Tu nous vois, toi en mari voyeur et moi avec un amant ?
Il rit.
— C’est vrai. Viens, ma petite chatte… Pourtant…
Il se tait.
— Pourtant ? Tu penses à quoi, matou vicieux ?
— Tu as oublié ?
— Oublié quoi ?
— Une certaine soirée. Une fête en fin de deuxième année. Chez les parents de Romain.
La mémoire me revient en bloc.
— On n’était pas mariés. C’était pour la bonne cause.
— C’est vrai, mais la différence est minime. Ce n’était pas à proprement parler du candaulisme, mais en y réfléchissant bien… tu… coquine…
— Paul, arrête ; j’ai suffisamment honte. On n’était pas nous-mêmes. Romain avait exagéré avec ses ...
... mélanges.
— Menteuse.
— Paul !
— Chérie, j’en garde un souvenir impérissable, et après tout nous sommes ensemble grâce à cela.
Il m’embrasse. Je me love dans ses bras. Ma mémoire remonte le temps :
— Lise ? Coucou. Décidément, ce soir tu n’es pas avec moi. Tu rêves ? Mais non ! Tu te souviens. C’est ça, tu te souviens… Coquine…
Paul me rappelle à lui par la parole mais aussi par le geste. Sa main se glisse entre nous deux, trouve le chemin de ma chatte et…
— Coquine… Tu te souviens ? Tu es toute humide.
Moi aussi j’ai trouvé le chemin de son sexe. Il bande.
— Je ne suis pas la seule…
— C’est vrai.
Paul descend dans le lit. Sa tête écarte mes cuisses, sa bouche est une brûlure, sa langue un serpent.
— Attends… dis-je, encore dans mon souvenir.
C’est moi qui bouge et qui viens sur lui ; sur lui, mais tête-bêche. Ma bouche enveloppe cette belle queue qui me donne tant de plaisir et lui se charge d’explorer ma féminité ruisselante d’une perversité nouvelle.
* * *
La semaine et la suivante se déroulent presque normalement. Depuis que nous sommes chez mes parents, le bus, le fameux bus, est notre moyen de transport attitré. Je me surprends à regarder les passagers. Et si je rencontrais ce Serge que je n’ai vu qu’une fois, et encore dans une rue mal éclairée mais qui, par son blog, m’est plus que familier ? Que ferais-je ? Je détournerais la tête ? Et si lui m’accostait ? Heureusement, je ne le rencontre pas. Cet "incident" m’est cependant rappelé ...