1. Les bonheurs de Sophie(2)


    Datte: 19/09/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    ... ainsi.
    
    Il s’accorde une longue plage sans un mot, pour qu’elle s’imprègne pleinement de son infériorité : à genoux devant lui, autant dire à ses pieds. Il est parfaitement calme et posé. Il ne veut pas la terrifier juste la soumettre :
    
    « Tu dois apprendre à obéir et à me craindre à chaque fois que tu dévies du droit chemin ».
    
    Elle ose une question :
    
    « Le droit chemin ? », en rentrant la tête dans les épaules, craignant un coup en guise de réponse.
    
    Il répond magnanime :
    
    « Je te guiderai. N’oublie jamais que je suis le seul garant de ton épanouissement ou de ta déchéance. Moi seul sais ce qui est bon pour toi. Allez debout ! »
    
    Elle se lève.
    
    « Maintenant au salon pour recevoir ta punition ! Avance ! »
    
    Elle a encore une hésitation. Encore une ! Ils savent tous les deux qu’ils sont sur le tranchant des événements et pour basculer vers l’irréversible, sans prévenir, il lui décroche une baffe. Mais une claque pour de faux, comme au théâtre. C’est la première fois qu’il porte la main sur une femme. Il ignorait qu’il en serait capable. Il en jouit. Même s’il a retenu le coup, la légère marque sur la joue prouve qu’ils jouent tous deux avec le feu. Elle reste bouche bée de surprise.
    
    « Tu l’as cherchée, Sophie ! Si tu veux faire ta connasse, dis-le tout de suite que je ne ...
    ... perde plus mon temps. »
    
    L’insulte stupéfie la jeune fille. Phil est lui-même surpris de franchir aussi facilement les limites de la respectabilité. Le plaisir est quand même gâché par la culpabilité. On ne se valorise pas en rabaissant l’autre. Mais, lui aussi est pris dans l’engrenage :
    
    « Je me demande vraiment si tu mérites tout le mal que je me donne ? »
    
    Sophie, tête baissée, les yeux pleurnicheurs tournés vers le sol, renifle et sans doute par son silence admet à sa propre démission. Mais Phil veut une proclamation :
    
    « Une bonne fois pour toute, désires-tu croupir dans les bas-fonds de la déchéance ?
    
    - Non…. »
    
    Et une petite baffe supplémentaire, pour la forme, sur l’adorable joue ronde, la droite, celle qui a été épargnée par la précédente baffe :
    
    « Non qui ?
    
    - Non Monsieur. »
    
    Elle ne cherche pas à se protéger. Elle accepte cette répartition des rôles. Il entérine cette bonne nouvelle avec une nouvelle petite claque, un minuscule, mais humiliant, point d’exclamation. Un vertige supplémentaire :
    
    « Plus fort, Sophie ! Je n’entends rien !
    
    - Non Monsieur. »
    
    - Allez prend le bol de glaçon et avance ! Dépêche-toi que l’on en finisse. »
    
    Le magnifique petit cul trottine devant lui. Elle se retourne de temps en temps, le regard craintif.
    
    « Allez avance. » 
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