1. Les bonheurs de Sophie(2)


    Datte: 19/09/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    ... courbes, se tourne, avance, pose négligemment le bol sur la table. Il croit lire dans le regard l’esquisse d’un défi d’orgueil. A-t-elle décidé de tester les limites de Phil ?
    
    L’enjeu, trop important, exige de la gravité. Il convoque le silence. L’impose. Il ne s’est jamais senti aussi fort. Ses yeux bleus se rétrécissent, s’aiguisent comme une lame de rasoir. Alors, d’un ton glacial :
    
    « Tout ça manque de respect et de dévouement. Je ne peux pas accepter un tel comportement. Une telle nonchalance. Approche !
    
    Elle se fige. Une ombre ténébreuse s’étend sur la face tendre. Son vain sursaut de vanité va être sanctionné. Elle le sait. Elle tente quand même de négocier. Une petite voix de fillette pour l’attendrir et sa bouche en cœur :
    
    « Je ne le ferai plus Monsieur… »
    
    L’empathie serait un signe de faiblesse :
    
    « Approche !
    
    - Monsieur… S’il vous plait.
    
    - Au plus tu tergiverses, au plus tu aggraves ton cas. Approche ! »
    
    Elle fait un pas.
    
    « Plus près »
    
    Encore un pas.
    
    « Tu devrais te précipiter, devancer mes désirs, craindre par-dessus que je me lasse de toi.
    
    - Vous n’allez pas me frapper ? »
    
    Il a tous les droits mais pas celui d’exercer la violence. Pour la crédibilité, il est quand même obligé de laisser planer le doute.
    
    « Avance ! »
    
    Encore un pas. Ça y est ! Elle est à portée. Toute fragile, toute menue, cinquante-trois kilos de femelle livrés au pouvoir discrétionnaire d’un ogre.
    
    « A genoux !
    
    - Mais ??? »
    
    La voix tonne ...
    ... :
    
    « A GENOUX SOPHIE ! »
    
    Elle obtempère, tremblante. Il se dresse pour l’écraser encore plus de sa taille - une montagne d’un mètre quatre-vingt - de sa carrure -une masse de cent kilos - et de sa puissance d’étalon, puisque le visage de la petite nichonne est idéalement positionné, la bouche juste face au gourdin qui déforme le pantalon. Le mâle ne dissimule pas son rut, il le contrôle affirme sa maîtrise sur la pucelle inquiète. Elle baisse la tête, nuque ployée sa crinière noire soyeuse, soignée, est séparée par une raie qui court sur le crâne et cet ordonnancement délimite aussi la future propriété de Phil ; sa possession arbore d’innombrables atouts dont il usera bientôt par consentement mutuel ; il inspecte les deux collines parfaites avec leurs éminences dressées uniquement pour le plaisir réciproque, les deux clitoris roses sont cernés par des aréoles qui tirent sur le brun et ce dégradé rappelle le ton des lèvres d’un con et cette essence vaginale, inaboutie à cause d’une éducation fallacieuse, aspire à l’épanouissement, l’assignation sexuelle ainsi justifiée, il poursuit l’inventaire du domaine féminin inaliénable - mais merveilleux pour celui qui gagne le droit de pénétration - la convocation se poursuit donc, se déploie, atteint son apogée alors qu’il se repait des cuisses, gainées de noir, pliées, serrées, unies par une carnation que l’on devine si lisse et si onctueuse ; cuisses qui s’écarteront volontiers pour l’homme parce que la nature en a décidé ...
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